La Charité
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"Ceux que le mot chrétien charité irrite comme étant trop chrétien, appellent ce nouvel idéal du nom de solidarité. Mais il en est qui voudraient encore, à son sujet, parler de charité. Et ceux-là s'en iraient répétant volontiers qu'il n'y a plus qu'à s'occuper de charité, au sens que nous venons de dire ou même en y comprenant un vague sentiment de religiosité à l'égard de Dieu, et qu'il importe assez peu que l'on ait telle ou telle croyance, telle ou telle foi religieuse. Ce sentiment, pour autant qu'il suppose encore une certaine vie d'intimité avec Dieu possible en dehors de la vraie foi et de l'espérance chrétienne, est une erreur contre laquelle nous ne saurions trop lutter. Qu'un certain amour de Dieu plus ou moins conscient et d'ordre purement humain soit possible en dehors de la vraie foi surnaturelle, Saint Thomas d'Aquin ne le niait point. Mais que cet amour, quel qu'il puisse être d'ailleurs, soit un véritable amour de charité, voilà ce que le saint Docteur rejette de la façon la plus absolue. Et la raison qu'il nous en a donnée est manifeste. L'amour de charité porte sur Dieu tel qu'il doit être possédé par nous dans le Ciel. Si donc l'on ne croit pas à ce Dieu tel qu'il doit être possédé un jour dans le ciel, et si l'on n'espère pas le posséder en effet un jour, comment pourrait-on parler d'amour de charité envers lui ? Ajoutons à cela que l'amour de charité commence déjà sur la terre, d'une certaine manière, ces rapports d'intimité avec Dieu qui doivent s'épanouir en perfection plus tard dans le ciel. Nous pouvons et devons avoir, dès ici-bas, quelque chose de cette société intime et de cette conversation familière avec Dieu que Saint Thomas nous a marqué devoir être notre béatitude plus tard. Mais comment converser familièrement avec Dieu en dehors de la vraie foi ? Le simple théiste, qui rejette le mystère de la Trinité et le mystère de l'Incarnation, louera-t-il Dieu de n'être ni Père, ni Fils, ni Saint-Esprit, ou de ne s'être point incarné pour le salut des hommes ? Mais qui ne voit qu'une telle attitude ne serait à l'endroit de Dieu qu'une ironie blasphématoire. Et Dieu pourrait l'avoir pour agréable ! Et une société intime serait possible entre cet homme et Dieu, quelle folie ! Voilà pourtant bien où l'on est obligé d'en venir quand on prétend pouvoir vivre de charité avec Dieu, quelle que soit la croyance que l'on professe. La vérité est tout autre; Saint Thomas vient de nous le démontrer ici : toute vie de charité avec Dieu est absolument impossible en dehors de la vraie foi et de la véritable espérance." (Dictionnaire de la Somme Théologique par R.P. Pègues, t. 3, ch. Vertu, p. 1347) joutons enfin que le mot solidarité est d'origine communiste, sachant que le communisme est une erreur condamnée par le Syllabus du saint père Pie IX.
Bonjour mes amis en Jésus-Christ ! 1/ comme dans toute interprétation protestante de l'Ecriture Sainte, l'auteur s'arrête à une compréhension littérale et se contente de citer des versets pour appuyer sa vision personnelle du salut. 2/ le second point est plus important encore que le premier : la charité. Où est la charité ici ? Pourtant, il est impossible de parler de la foi en Dieu sans mentionner la charité. (Ga 5,6; Col 3,14...) Tout d'abord, contrairement à ce que l'auteur affirme, il ne suffit pas de croire pour être sauvé (Mt 7,21). Une preuve parmi d'autres est que les démons croient aussi en Combien prient mécaniquement au point de ne pas peser chaque mot que leurs coeurs font naître sur leurs lèvres, au point de ne pas se laisser modeler dans l'amour parfait du Père ? Est-ce cela que le Seigneur nous a enseigné, prescrit, commandé ? Que cet auteur chrétien relise la première épître de saint Jean sur la charité. Elle complète l'épître paulienne citée plus haut et permet de mieux comprendre des saints comme sainte Thérèse de Lisieux, un exemple à suivre dans l'humilité, la foi et la charité alors qu'elle n'avait pas la science infuse de l'Ecriture Sainte. Ô Vierge Marie, douce Mère de Dieu et de l'Eglise de votre fils unique, Jésus-Christ, Notre Seigneur et Notre Sauveur, adoucissez les coeurs de pierre et accroissez la charité en nos âmes à votre image si humble et si aimante ! Cette belle histoire se rapproche d'une autre qui eut lieu au XVIIIè siècle lors du plus grand raz-de-marée en Chine. Le prêtre se dirigea aussi dans la mer, les mains levées au ciel, tendant la sainte hostie vers Dieu. Les habitants, apeurés, restèrent derrière le prêtre. La vague passa par-dessus le prêtre qui intercédait pour son village et sa population. Toute la région fut anéantie... sauf ce village et sa population. Augustinius Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius |
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021