Guide Spirituel |
|
Vous êtes comme un nourrisson
Nous sommes tous des nourrissons, moi y compris, Dieu merci ! Sainte Thérèse de Lisieux comprit que pour atteindre le Père, il faut passer par le Christ, mais d'abord le Christ Homme. Ensuite, c'est parce que la double nature du Christ (Homme et Dieu) a toujours existé dans l'amour divin, Jésus nous fait fondre dans son humanité pour nous conduire avec lui, dans sa divinité, auprès du Père.
Pensez à la vie sur terre de Jésus : il fut nourrisson, puis enfant, puis adolescent, puis adulte. Et l'Evangile nous dit qu'il croissait en sagesse. Comment pouvait-il croître en sagesse, lui, le Fils du Très-Haut, la source même de sagesse ? Parce que ses deux natures étant étroitement liées entre elles, sa divinité rayonnait sur son humanité et la faisait croître peu à peu. Ainsi, si vous désirez être davantage avec Jésus, il faut l'imiter et se reconnaître comme lui a d'abord été il y a deux mille ans : nourrisson.
Comment Jésus Homme a-t-il pu progresser en sagesse ? Nous disons qu'en lui il y a deux natures et deux volontés distinctes. La volonté humaine s'est sciemment, amoureusement, totalement et parfaitement abandonnée à la volonté du Père si bien que Dieu a eu toute la place pour s'exprimer en lui par l'action permanente de l'Esprit-Saint. Pour rejoindre vos messages, c'est aussi à cela que le chrétien : un abandon total (généralement progressif ou en forme de vagues) en Jésus, à l'image du Fils abandonné au Père, oeuvrant non pour lui-même mais pour le Père, ne cherchant pas sa propre gloire, mais celle du Père.
Puis, avec l'amour de la Très Sainte Mère de Dieu, vous serez guidé tendrement. Avec l'Esprit-Saint, les sept dons germeront pour devenir de belles fleurs. Vous passez au stade d'enfant de Dieu par le baptême, lorsque vous recevez la Trinité Sainte en vous. Puis, à l'adolescence, vous confirmez par une plénitude de grâce et de l'Esprit-Saint, vous fortifiant, vous donnant des "armes" pour affronter la vie, le monde difficile qui est le nôtre, pour renforcer et défendre la foi chrétienne, pour augmenter dans la vertu, etc. (Le prêtre reçoit une troisième fois l'Esprit-Saint lors de son ordination) Tout ceci ne signifie pas que la créature de Dieu, l'homme, devenue enfant de Dieu par le baptême, doit se limiter aux saints sacrements pour franchir une étape. Commme vous l'avez justement dit, la prière est un des moyens pour communiquer, pour dialoguer avec Celui qui est et qui nous aime infiniment, tendrement, Celui qui nous écoute, Celui qui désire nous élever près de Lui. Pour citer à nouveau sainte Thérèse de Lisieux, la vie est un long pélerinage dont le but n'est pas de ce monde. Vous avez la vie pour apprendre, pour découvrir, pour aimer, pour tomber et être relevé, pour croire et douter, pour courir et hésiter, bref, pour vous accomplir dans la foi en Dieu.
Avoir un accompagnateur spirituel est une bonne chose et c'est une grâce pour le chrétien d'en avoir un. J'aime à dire qu'il est comme une loupe qui apporte un autre regard, un regard extérieur à l'image du Christ. Il n'est pas là pour juger la personne (Dieu seul a ce droit) mais pour rectifier, pour guider, pour aider, pour donner des pistes et des éléments de réponse. Par contre, avoir deux accompagnateurs n'est pas nécessairement une bonne chose : il y a risque de dire les choses deux fois, cela demande deux fois plus de temps. L'accompagnement spirituel ne doit pas non plus durer trop longtemps (je parle des rencontres) mais susciter le désir de progresser dans la foi, d'imiter Jésus-Christ. Avoir un accompagnateur spirituel et un confesseur (deux prêtres différents surtout !), une grande aide pour le chrétien.
Vous êtes comme un nourrisson. Mais cette vérité est incomplète : nous sommes tous des nourrissons, moi y compris, Dieu merci ! Sainte Thérèse de Lisieux comprit que pour atteindre le Père, il faut passer par le Christ, mais d'abord le Christ Homme. Ensuite, c'est parce que la double nature du Christ (Homme et Dieu) a toujours existé dans l'amour divin, Jésus nous fait fondre dans son humanité pour nous conduire avec lui, dans sa divinité, auprès du Père.
Pensez à la vie sur terre de Jésus : il fut nourrisson, puis enfant, puis adolescent, puis adulte. Et l'Evangile nous dit qu'il croissait en sagesse. Comment pouvait-il croître en sagesse, lui, le Fils du Très-Haut, la source même de sagesse ? Parce que ses deux natures étant étroitement liées entre elles, sa divinité rayonnait sur son humanité et la faisait croître peu à peu. Ainsi, si vous désirez être davantage avec Jésus, il faut l'imiter et se reconnaître comme lui a d'abord été il y a deux mille ans : nourrisson. Comment Jésus Homme a-t-il pu progresser en sagesse ? Nous disons qu'en lui il y a deux natures et deux volontés distinctes. La volonté humaine s'est sciemment, amoureusement, totalement et parfaitement abandonnée à la volonté du Père si bien que Dieu a eu toute la place pour s'exprimer en lui par l'action permanente de l'Esprit-Saint. Pour rejoindre vos messages, c'est aussi à cela que le chrétien : un abandon total (généralement progressif ou en forme de vagues) en Jésus, à l'image du Fils abandonné au Père, oeuvrant non pour lui-même mais pour le Père, ne cherchant pas sa propre gloire, mais celle du Père. Puis, avec l'amour de la Très Sainte Mère de Dieu, vous serez guidé tendrement. Avec l'Esprit-Saint, les sept dons germeront pour devenir de belles fleurs. Vous passez au stade d'enfant de Dieu par le baptême, lorsque vous recevez la Trinité Sainte en vous. Puis, à l'adolescence, vous confirmez par une plénitude de grâce et de l'Esprit-Saint, vous fortifiant, vous donnant des "armes" pour affronter la vie, le monde difficile qui est le nôtre, pour renforcer et défendre la foi chrétienne, pour augmenter dans la vertu, etc. (Le prêtre reçoit une troisième fois l'Esprit-Saint lors de son ordination) Tout ceci ne signifie pas que la créature de Dieu, l'homme, devenue enfant de Dieu par le baptême, doit se limiter aux saints sacrements pour franchir une étape. Commme vous l'avez justement dit, la prière est un des moyens pour communiquer, pour dialoguer avec Celui qui est et qui nous aime infiniment, tendrement, Celui qui nous écoute, Celui qui désire nous élever près de Lui. Pour citer à nouveau sainte Thérèse de Lisieux, la vie est un long pélerinage dont le but n'est pas de ce monde. Vous avez la vie pour apprendre, pour découvrir, pour aimer, pour tomber et être relevé, pour croire et douter, pour courir et hésiter, bref, pour vous accomplir dans la foi en Dieu. Avoir un accompagnateur spirituel est une bonne chose et c'est une grâce pour le chrétien d'en avoir un. J'aime à dire qu'il est comme une loupe qui apporte un autre regard, un regard extérieur à l'image du Christ. Il n'est pas là pour juger la personne (Dieu seul a ce droit) mais pour rectifier, pour guider, pour aider, pour donner des pistes et des éléments de réponse. Par contre, avoir deux accompagnateurs n'est pas nécessairement une bonne chose : il y a risque de dire les choses deux fois, cela demande deux fois plus de temps. L'accompagnement spirituel ne doit pas non plus durer trop longtemps (je parle des rencontres) mais susciter le désir de progresser dans la foi, d'imiter Jésus-Christ. Avoir un accompagnateur spirituel et un confesseur (deux prêtres différents surtout !), une grande aide pour le chrétien. Il ne s'agit pas de dire qu'un même prêtre ne peut assurer la fonction de confesseur et la fonction de directeur (ou accompagnateur) spirituel. Mais autant tout prêtre peut assurer la confession, autant tout prêtre n'est pas apte à être un bon directeur spirituel. Par contre, il arrive qu'un prêtre assure les deux fonctions pour des raisons de disponibilité, de temps, de géographie... ou parce que ce prêtre a reçu la grâce d'être un bon confesseur et un bon accompagnateur.
L'accompagnement spirituel et la confession sont deux démarches distinctes tant au niveau du prêtre que du fidèle. Il ne s'agit pas de confondre les deux mais de les séparer afin que cette séparation soit aussi clairement faite dans l'esprit du fidèle pour davantage de fruits et une qualité plus belle de chaque fruit. La confession est un saint sacrement pour effacer nos péchés, pour purifier notre robe de baptême dans le feu de charité du Christ et pour éventuellement recouvrer la grâce perdue. L'accompagnement spirituel est un outil pour aider l'accompagné à donner un sens plus profond à sa vie quotidienne par le pilier de la foi, renforcé par la charité et dans l'espérance que cette construction portera des fruits de plus en plus forts. L'accompagnateur spirituel (qui aujourd'hui peut aussi être un laïc) apporte un regard extérieur sur la vie de l'accompagné, non pour juger mais dans une optique d'aide, de soutien, de réflexion, d'approfondissement, d'amour. Il requiert certaines compétences psychologiques, des évidentes connaissances théologiques afin de comprendre les questions de l'accompagné, de le corriger, de l'aiguiller, de lui apporter des réponses (ou des éléments de réponse), et également un certain détachement vis-à-vis de l'accompagné (ce qui n'est pas le cas pour la confession où le prêtre "étant" le Christ, il est particulièrement proche du fidèle car l'amour divin ne peut être distant). La confession se vit dans une relation de Supérieur-inférieur où le Christ descend auprès du pécheur pour lui révéler son amour, pour lui pardonner et le prendre ensuite par la main afin de l'élever dans la pureté. L'accompagnement spirituel se vit dans une relation d'égal à égal où le prêtre n'est pas là pour juger mais pour accompagner le fidèle, pour faire un bout de chemin avec lui. Le prêtre apporte ses connaissances, ses compétences, son regard extérieur (avec douceur, humilité, charité, patience) à l'accompagné pour l'aider à avancer dans la foi, à mieux aimer l'Eglise, à être un chrétien encore plus vivant dans notre monde. Je me souviens, jeune (et avant ma conversion) de mes entretiens avec un prêtre éminent (docteur en théologie et en droit canonique, d'une grande humilité et d'une bonté exquise) qui me mettait toujours à l'aise, qui prenait le temps de sourire, qui mettait des silences avant de répondre à mes nombreuses questions et remarques. Ses nombreuses connaissances théologiques servaient pour renforcer ses compétences psychologiques si bien que je sortais de chaque entretien apaisé, non humilié, mais plus humble, avec des réponses (et de nouvelles questions !), etc. De cela, plus tard, je compris que autant à la confession, c'est Dieu qui, par amour, descend vers le fidèle par l'intermédiaire du prêtre, autant à l'accompagnement, c'est l'homme qui apprend à monter vers Dieu, parce que l'Esprit-Saint lui a donné ce désir. (Jn 12,32 quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi.) Augustinius Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius |
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021