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Non à l'euthanasie ! Oui à la souffrance pour Dieu !
Le monde condamne toute souffrance puisqu'il enseigne le bonheur à tout prix, jusqu'au dernier instant de la vie ici-bas. Ô vanité des vanités ! Ô sagesse du monde, tu n'es que folie aux yeux de Dieu. Ô Sagesse de Dieu, vous êtes folie aux yeux du monde.
Il ne s'agit pas de laisser les malades souffrir sans rien faire ni d'exiger des médecins de laisser les malades mourir dans des souffrances atroces. Mais toute souffrance, pour le chrétien, doit être replacée dans son cadre : l'Amour divin.
Aveugles que nous sommes ! Nous appelons malheureux ceux qui souffrent et Jésus appelle heureux ceux qui pleurent.
Notre Seigneur à la Vénérable Benigna : "Dans toutes les peines, réjouis-toi; tu as un signe plus manifeste de Ma Présence en toi. Si les âmes savaient ce que veut dire accepter la souffrance pour Dieu, il n'y en aurait pas une qui ne regardât, comme perdu, le moment où elle ne souffrirait pas d'une manière ou d'une autre." Notre Seigneur à Sainte Brigitte : "Si vous craignez le labeur et l'infirmité, considérez combien il est douloureux de brûler dans le feu. Tous vos membres M'ont offensé, tous vos membres doivent satisfaire. Bien que Je vous aime de tout Mon Coeur, rien ne porte atteindre à Ma Justice. Cependant, pour un petit amendement, je remets les plus cuisants supplices. "Aucun de vos péchés qui, en cette vie, auront été effacés par la pénitence, ne sera soumis à mon épouvantable Jugement. "A l'âme qui aimerait mieux souffrir, avec ma Grâce, des peines plutôt que de pécher, Je donne les tribulations spirituelles et corporelles, afin qu'elle acquitte ici-bas tout ce qu'elle a fait de mal."
Un malade implorait sa guérison par l'entremise de Sainte Brigitte. Notre Seigneur dit à la sainte : "Dites-lui qu'il méritera plus par son infirmité que par sa sainteté. Lazare a été plus éclatant par sa douleur, et Job plus aimé par sa patience."
Notre Seigneur à Sainte Gertrude : "Je suis toute Bonté et toute Tendresse; Je souffre véritablement en vous toutes les peines du corps et de l'esprit qui vous affligent. C'est là le chemin royal par lequel Je vous fais venir à Moi. Vos afflictions sont pour ainsi dire, à Mes Oreilles, une douce symphonie qui Me touche le Coeur et Me porter par compassion à répandre sur vous Mes Grâces et à vous attirer à Moi de plus en plus." Notre Seigneur à Sainte Gertrude : "L'âme fidèle, dont Ma Volonté fait toute la joie, accepte comme une même chose que Je lui rende la santé ou que Je la retire de la vie présente, parce que, toute remplie de confiance en Moi, elle s'en remet à Ma Bonté paternelle."
Notre Seigneur à Sainte Gertrude : "Recevez de Ma Main la souffrance, dans l'union de Mon Affection paternelle qui Me fait vous l'envoyer, pour vous procurer un Bien éternel." L'on gagne plus avec la seule bonne volonté que par tout ce que l'on peut faire et mériter par l'action. Notre Seigneur à Sainte Gertrude : "Je sanctifie par la maladie l'âme qui M'aime; Je Me la prépare comme un lieu où Je désire habiter. Je l'embellis, Je l'orne des riches des précieux dons de la bonne volonté et de la pureté d'intention dans la souffrance, avant que Je l'appelle à Moi, et lui fasse part de mes Délices éternelles."
Notre Seigneur à Sainte Mechtilde : "Cet homme, pour qui tu pries, ne veut pas être méprisé, il ne veut pas être malade. Sur quoi donc édifierai-Je sa gloire ?" "Seigneur, quand l'homme est dans la maladie ou dans le mépris, avec quoi édifiez-Vous sa gloire ?" "Quand il est malade, il Me sert, il M'honore, rien que par la patience; dans le mépris, il se tourne vers Moi, il M'implore, il attend Mon Secours."
Notre Seigneur à Sainte Mechtilde (qui souffrait beaucoup) : "Demande-Moi ce que tu voudras." La sainte, trouvant dans son coeur un grand désir de la santé, allait la demander, quand, rentrant en elle-même, elle répondit qu'elle ne voulait avoir d'autre volonté que celle de Dieu : santé ou maladie. "Puisque tu veux ce que Je veux, lui dit alors le Seigneur, ton âme sera toujours dans Mes Bras, et Je sanctifierai toutes tes douleurs dans Mes Souffrances."
Notre Seigneur à Sainte Mechtilde (depuis longtemps malade) : "Ma bien-aimée, veux-tu venir maintenant et demeurer désormais avec Moi ?" "Mon Seigneur, répondit la sainte, je désire votre Gloire plus que tout au monde; c'est pourquoi je Vous prie de me permettre d'acquitter dans les souffrances tout ce que la créature a jamais négligé pour votre louange." "Par ce choix que tu fais, tu Me ressembles encore en ce trait, que J'ai souffert volontairement pour la Gloire de Dieu et le salut du monde. Tes souffrances et ta mort contribueront au salut de l'univers entier... Et toute âme qui, sur la terre, aura bien voulu être, en souffrant, le rafraîchissement de mon Coeur divin, à sa mort, volant aussitôt dans ce Coeur, elle sera absorbée en ce brasier d'Amour, elle remplira tout le Ciel de son parfum, et les saints en recevront des délices et des joies nouvelles."
Notre Seigneur à Sainte Mechtilde : "L'âme qui, par amour pour Moi, accepte courageusement les souffrances, est l'honneur, la joie de ma Divinité, la couronne et la récompense de Mon Humanité, les délices et le repos de mon Esprit." Notre Seigneur à Sainte Mechtilde : "Chacun doit mortifier de son mieux tout ce qui se trouve de vicieux en lui, afin qu'avant la mort, ou du moins au moment de la mort, il se trouve libéré du péché. "Reçois, dans ta faiblesse, tout ce qui est nécessaire ou commode pour le corps, en union de cet Amour avec lequel J'ai usé sur la terre des créatures, pour la Gloire de mon Père et le salut des hommes."
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La Très Sainte Vierge à Marie-Josèphe Kumi : "Tu es très malade et tu désires mourir; mais ton entrée immédiate au séjour des Elus ne serait un bien, ni pour les âmes du Purgatoire qui ont besoin d'être soulagées, ni pour la Gloire du Très-Haut, car tu as encore de nombreuses âmes à Lui gagner par tes souffrances et tes prières. Quand tu auras accompli tout ce que le Seigneur attend de toi, Il viendra Lui-même te prendre pour te porter au Ciel."
La Très Sainte Vierge à Sainte Brigitte : "Tu demandes pourquoi ta maladie est si longue et pourquoi tes forces naturelles sont ainsi consumées; Je te réponds que Mon Fils et Moi t'aimons, mais Dieu veut que la charité de l'homme corresponde à la Sienne, et que les négligences passées soient effacées par les souffrances et par les maladies."
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"Vous souffrez cruellement. Ayez sous les yeux, ces trois pensées capables d'adoucir toutes les douleurs : "C'est un Père tendre qui les permet... c'est un Ami fidèle qui les partage... c'est un Dieu magnifique qui les couronne." (R.P. Hazon)
"La mort est la compagne de l'Amour, celle qui ouvre la porte et permet d'arriver à Celui qu'on aime." (Saint Augustin)
"La malice du diable est si grande que, connaissant la valeur des souffrances de l'homme, il déteste que leur peine soit si longue dans le monde. Il cherche à les faire mourir par désespoir, suicides, homicides, ivrogneries ou autres morts de ce genre." (Sainte Brigitte)
Sainte Mechtilde, une nuit, ne pouvait dormir, et la maladie l'empêchait de se lever, elle songeait à ses peines, à ses infirmités, car elle ne cessait de souffrir : maux de tête, inflammation au foie, douleurs de la pierre... Soudain, elle vit apparaître un buisson très beau, et les branches qui le composaient étaient les Vertus de Dieu : Sagesse, Bonté, Charité, Justice, Miséricorde. Mechtilde étendit les bras et enserra la branche de la Justice en disant au Seigneur : "Je dois saisir cette branche avec reconnaissance, puisque vous usez d'elle envers moi, en m'envoyant ces souffrances et ces tribulations." Elle vit alors que cette branche qu'elle tenait étroitement embrassée, n'était autre que Notre Seigneur Lui-même...
"L'abstinence et la prière sont bien méritoires; mais la patience dans les maladies l'est infiniment davantage." (Saint Pacôme)
"La statue doit être martelée, taillée avec des ciseaux aigus, avant d'être placée dans la grande galerie." (Saint Paul de la Croix)
Augustinius
Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius
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