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Le bon laron

 

 

 

 

 Le bon laron

 

L'histoire du bon larron montre que le   baptême n'assure pas le salut contrairement à ce qu'affirment une partie de   nos frères...

Oui Jésus, par amour du larron, lui a   pardonné ses péchés, lui promettant et lui donnant alors l'accès au Ciel,   auprès des anges, des rachetés et face à l'adorable Trinité Sainte.

Mais de là à dire que la pureté n'est pas   une condition nécessaire pour entrer au Ciel, c'est faire un grand écart   dangereux. Le danger existe parce que 1. c'est faire croire que devant Dieu,   il peut y avoir des créatures impures 2. c'est faire mentir la sainte Bible   qui dit que rien de souillé ne peut entrer au Royaume des cieux.

1. il suffit que l'homme commette un seul   péché, même petit, pour faire de lui un pécheur, le rendant ainsi impur. Or   la théologie enseigne que Satan et le tiers des anges a commis un seul péché,   celui de se soumettre au choix de la Trinité Sainte   qui était d'incarner un jour le Verbe, afin d'élever l'humanité rachetée   au-dessus des anges. Satan a refusé cela et ce fut son seul péché. Quelle fut   la conséquence ? Dieu envoya Satan et le tiers des anges dans ce qu'on   appelle l'Enfer, le lieu où les ténèbres ont refusé la lumière. Si Dieu a agi   ainsi avec de telles créatures, pourquoi n'agirait-il pas ainsi avec nous ?   La miséricorde divine nous est encore incomplètement et imparfaitement connue   mais le saint Concile de Vatican I (non II) déclare qu'il nous est permis de   parler de certaines choses divines sans pourtant se tromper systématiquement.   A cause de la position de ces anges, Dieu ne leur donna pas sa miséricorde   parce qu'ils avaient une connaissance du monde surnaturel suffisante pour   appréhender et aimer Dieu. Dans cette connaissance immense, tous les anges   connaissaient également la conséquence du refus de se soumettre à Dieu. Mais   dire que les deux tiers des anges sont restés fidèles à cause de la crainte   du châtiment, c'est sous-entendre que cette crainte existe en Dieu, ce qui ne   peut étant donné la nature même de Dieu. Les deux tiers des anges sont restés   fidèles à Dieu, non par peur du châtiment, mais par amour de Dieu et par   crainte de perdre l'unique objet de leur amour et de la plénitude de leur vie   : Dieu.
  Qu'en est-il de la miséricorde divine pour l'homme ? La nature humaine n'est   pas la nature angélique : elle est faible, elle ne peut rien par elle-même,   elle est incapable d'adhérer totalement et définitivement à une idée ou une   opinion ou à un objet. Dieu connaît nos faiblesses et parce que son amour   pour nous dépasse notre imagination, Dieu nous offre sa miséricorde, à   l'image du père prodigue qui ne condamne pas son fils indigne qui revient   après avoir tout dilapidé, mais lui offre tout son amour. Autre conséquence   de l'incapacité pour l'homme d'adhérer définitivement à un objet, c'est que   même s'il prend les meilleures résolutions, qu'il met toute son énergie pour   combattre le péché et les sources du péché, il finira par tomber de nouveau.   Et de nouveau, par amour de nous, Dieu nous tendra la main si nous la   demandons correctement et, par le secours de la grâce, nous aidera à   progresser dans la perfection chrétienne, prémice de la pureté au Ciel.
  Lorsque l'homme quitte notre monde, soit il le quitte en état de pureté,   c'est-à-dire que tous ses péchés ont été pardonnés et qu'il a payé ses   dettes, et, dans ce cas, il rejoint directement le Ciel, soit il le quitte en   étant d'impureté, et il ne peut rejoindre directement le Ciel. Comment cela ?   Parce que quittant ce monde, Dieu commence à se révéler à l'âme pécheresse   d'une manière nouvelle qui suffit à faire naître dans l'âme le désir de se   rapprocher de Dieu dans un état de pureté parfaite, sentant alors combien   elle a blessé Dieu par ses nombreuses fautes, combien elle a souillé le nom   de Dieu en agissant si souvent contre (l'amour de) Dieu. C'est l'âme   elle-même qui demande cette purification, par amour de Dieu et parce qu'elle   voit mieux que jamais auparavant, qui est Dieu et ce que Dieu veut.

Ainsi, nous avons (brièvement) vu que   devant Dieu, il ne peut y avoir aucun ange infidèle (même coupable d'un seul   péché) ni aucun homme infidèle, parce que Dieu ne peut côtoyer le péché non   par dédain mais parce que le péché a horreur de tout ce qui le combat et ce   qui combat le péché, c'est l'amour.

2. Dans plusieurs passages, la sainte Bible   rappelle cette même vérité : rien d'impur ne peut être devant Dieu. Voyons   quelques passages :
  Les âmes des justes sont dans la main de Dieu, et   le tourment de la mort ne les touchera pas. Ils ont paru mourir aux yeux des   insensés; et leur sortie du monde a été estimée affliction, Et leur   séparation d'avec nous, une extermination; mais eux sont en paix. Et si   devant les hommes ils ont souffert des tourments, leur espérance est pleine   d'immortalité. Après quelques tribulations, ils seront placés au   milieu d'une multitude de biens, parce que Dieu les a éprouvés, et   les a trouvés dignes de lui. Il les a éprouvés comme l'or dans la   fournaise, il les a reçus comme une hostie d'holocauste; et, dans le   temps ils auront un regard favorable. Les   justes brilleront, et comme des étincelles dans un lieu planté de roseaux ils   se répandront de différents côtés. (Sg 3,1-7)

Elle est la vapeur de la   vertu de Dieu, et une certaine émanation de la gloire du Tout-Puissant : et   c'est pour cela que rien de souillé n'entre en elle (Sg   7,25)

Accorde-toi au plus tôt avec   ton adversaire pendant que tu chemines avec lui, de peur que ton adversaire   ne te livre au juge, et que le juge ne te livre au ministre, et que tu ne   sois jeté en prison. En vérité, je te le dis, tu ne sortiras point de là   que tu n'aies payé jusqu'au dernier quart d'un as. (Mt 5,25-26)

Il n'y entrera rien de   souillé, ni aucun   de ceux qui commettent l'abomination et le mensonge, mais ceux-là seulement   qui sont écrits dans le livre de l'Agneau. (Ap 21,27)

Comment comprendre alors l'accès si rapide   au Ciel que Jésus permet à ce bon larron ? Il est devant Jésus, il le   reconnaît comme le Sauveur annoncé par les prophètes et il se reconnaît   humblement pécheur. Jésus lui donne alors le pardon et lui assure le Paradis.   Cela signifie-t-il que je suis libre de pécher comme je le désire en étant   certain que Jésus me pardonnera aussi rapidement qu'il l'a fait avec le bon   larron ? Ce serait faire mentir la sainte Bible en disant que la foi seule   assure le salut, qu'importe si j'aime à pécher jusqu'à ma mort (sic !). Cela   signifie-t-il que le Purgatoire n'existe pas et que c'est juste une invention   de l'Eglise pour faire peur au petit peuple ? C'est encore faire mentir la   sainte Bible qui, si elle ne mentionne pas explicitement le terme de Purgatoire,   en fait allusion à divers endroits.

Comment peut-on alors comprendre ce pardon   de Jésus ? La crucifixion du bon larron est le moyen donné à cet homme pour   payer ses dettes et, lorsqu'il mourra, il aura payé toutes ses dettes et sera   purifié devant le Seigneur. Une autre explication est la suivante : la   crucifixion ne suffit pas pour payer les dettes des péchés de cet homme mais   elle y contribue. Jésus mourrant sur la croix, c'est de nouveau la porte du   Ciel qui est ouverte aux justes qui, par la faute d'un seul homme, s'étaient   vu refermer cette porte, étant alors condamnés soit à l'enfer éternel, soit à   attendre patiemment l'incarnation du Verbe, puis sa Passion et sa   résurrection. Et comme en Dieu, il n'y a qu'un présent éternel puisque Dieu   est éternel, le temps en Dieu ne se décompose pas comme à notre manière. Ce   qui fait dire à saint Pierre : Mais il est une   chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que, pour le   Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour.   (II P 3,8) Ainsi, avant même que les Apôtres ne voient Jésus ressuscité   (avant son Ascension), le bon larron a pu passé un ou deux jours (dans   l'échelle humaine) pour terminer sa purification - avant d'entrer dans le   Ciel promis par Jésus sur la croix - qui pourraient alors correspondre à des   siècles dans l'au-delà (selon la nature divine). Nous pouvons alors dire que   le bon larron reconnaissant Jésus comme le Fils de Dieu, Sauveur des hommes,   il se reconnaît pécheur, puis il demande humblement pardon, ce qu'il obtient   de Jésus, mais que ce salut ne devient pas immédiatement effectif. En effet,   une fois le corps de Jésus mort, Jésus, en tant que Dieu, descendit dans les   enfers afin d'aller rechercher les âmes qui continuaient leur purification,   laissant dans l'enfer éternel, les autres âmes ayant sciemment choisi de   rejeter Dieu jusqu'au bout. Dans cette descente aux enfers, Jésus fit ce   qu'il promit au bon larron : il lui tendit la main et le prit avec lui afin   de le conduire au Ciel.

Le bon larron était un pécheur qui a obtenu   le pardon puis le salut par Jésus-Christ. Il a purgé ses fautes afin   d'arriver pur devant Dieu, dans le Ciel.

Objection : Pourtant, une fois morts tous les deux, le bon   larron a vu Jésus venir le chercher. Même son corps d'homme mort, Jésus n'a   jamais cessé d'être Dieu. Il semblerait alors qu'on puisse voir Dieu dans un   état d'impureté, même minime.

Réfutation : S'il est vrai que le bon larron vit à nouveau   Jésus dans le Purgatoire, il le vit en tant que Homme et non en tant que   Dieu. Nous avons montré en effet que nulle créature ne peut se tenir impure   devant Dieu. Comment expliquer alors cette exception ? Il n'y a pas   d'exception et il suffit de rappeler ce que dit l'Ecriture Sainte :
  Nous devons tous comparaître devant le tribunal   du Christ afin que chacun reçoive le prix de ce qu'il aura fait durant sa vie   corporelle, soit en bien, soit en mal. (II Co 5,10)
  Ainsi, toute âme doit passer devant le Christ afin que ses oeuvres soient   jugées selon l'amour de Dieu. Cela suffit-il à dire que puisque Jésus est   Dieu, toute âme verra alors Dieu à ce moment-là ? Non, parce que l'impureté   est une barrière entre l'âme encore souillée par ses fautes et Dieu   parfaitement pur. C'est pourquoi une béatitude nous rappelle : Bienheureux ceux qui ont le coeur pur, parce qu'ils   verront Dieu. (Mt 5,8) L'âme purifiée de ses fautes sera   éternellement heureuse parce que vivant alors dans la plénitude de la grâce,   dans la gloire de Dieu, auprès de Marie, la sainte Mère de Dieu, toujours   vierge, auprès des anges restés fidèles et auprès de tous les rachetés.

Conclusion : Aucune créature impure ne peut se tenir devant   Dieu. Où elle demande elle-même la purification complète pour se trouver   digne d'être devant Dieu, où elle rejette Dieu et se condamne elle-même pour   l'enfer éternel.

 S'il est vrai que le bon larron vit à nouveau Jésus dans le Purgatoire, il le vit en tant que Homme et non en tant que Dieu. Nous avons montré en effet que nulle créature ne peut se tenir impure devant Dieu. Comment expliquer alors cette exception ? Il n'y a pas d'exception et il suffit de rappeler ce que dit l'Ecriture Sainte : Nous devons tous comparaître devant le tribunal du Christ afin que chacun reçoive le prix de ce qu'il aura fait durant sa vie corporelle, soit en bien, soit en mal. (II Co 5,10) Ainsi, toute âme doit passer devant le Christ afin que ses oeuvres soient jugées selon l'amour de Dieu. Cela suffit-il à dire que puisque Jésus est Dieu, toute âme verra alors Dieu à ce moment-là ? Non, parce que l'impureté est une barrière entre l'âme encore souillée par ses fautes et Dieu parfaitement pur. C'est pourquoi une béatitude nous rappelle : Bienheureux ceux qui ont le coeur pur, parce qu'ils verront Dieu. (Mt 5,8) L'âme purifiée de ses fautes sera éternellement heureuse parce que vivant alors dans la plénitude de la grâce, dans la gloire de Dieu, auprès de Marie, la sainte Mère de Dieu, toujours vierge, auprès des anges restés fidèles et auprès de tous les rachetés. : Pourtant, une fois morts tous les deux, le bon larron a vu Jésus venir le chercher. Même son corps d'homme mort, Jésus n'a jamais cessé d'être Dieu. Il semblerait alors qu'on puisse voir Dieu dans un état d'impureté, même minime.(Ap 21,27), ni aucun de ceux qui commettent l'abomination et le mensonge, mais ceux-là seulement qui sont écrits dans le livre de l'Agneau. (Mt 5,25-26)(Sg 7,25)

 

Lorsque Notre Seigneur dit au bon larron : Je te le dis, en vérité, aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis (Lc 23,43), cette parole est malheureusement mal comprise ou expliquée partiellement.
Qu'enseigne cette parole de Jésus ?

1. D'abord, Jésus a parlé en hébreu et son propos fut plutôt : Amen, je te le dis, aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis. Et s'il fallait traduire en français le plus fidèlement possible le mot hébreu amen, il faudrait mettre dans la bouche de Jésus la parole suivante : Il est certainement et définitivement vrai, et je te le dis, aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis. Jésus parle non parce qu'il aurait eu une révélation du Père mais parce qu'il est Dieu, qu'il a autorité comme son Père, que ce qu'il dit est vérité immuable et que rien ne peut venir s'opposer à la volonté de Dieu, tant dans l'action que dans la connaissance. Aussi le bon larron peut-il être absolument et certainement assuré d'être sauvé, parce que telle est la volonté de Dieu exprimée par le Fils de Dieu. Mais ce salut assuré est intimement lié aux propos formulés juste avant par le bon larron
2. Jésus connaît tout du Coeur de Dieu le Père

(Jn 3,35 Le Père aime le Fils, et il lui a tout remis entre les mains; Jn 10,30 Mon père et moi nous sommes un; Jn 16,15 Tout ce qu'a mon Père est à moi; Jn 17,10 tout ce qui est à moi est à vous, et tout ce qui est à vous est à moi...). Aussi il sait que ce larron va être lavé de ses péchés et que ce rachat sera suivi de son salut pour une vie éternelle auprès du Fils de Dieu qui n'est autre que Jésus-Christ, dans la gloire du Père. Jésus sait que ce larron sera sauvé parce qu'il est prédestiné à être sauvé, selon la sagesse et le dessein de Dieu, mystères de Dieu pour tout homme. Et l'Evangile révèle que c'est le Sang de Notre Seigneur qui sauve l'homme et permet à l'homme d'avoir à nouveau accès à la voie du salut.
3. Mais l'Evangile ne parle pas ici de réparation due aux péchés et laisse supposer que Dieu donne son pardon sans rien demander en retour. Certes, cela est tout à fait possible puisque Dieu peut tout ce qu'il veut sauf tout ce qui s'oppose à sa volonté

(Jn 1,5 Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.). Mais ici cela n'est pas recevable sans s'opposer à une vérité indiscutable : c'est par la résurrection du Christ que l'âme est sauvée. Or comment peut-on dire qu'une âme est sauvée, c'est-à-dire lavée de ses péchés, réparée puis élevée dans la gloire de Dieu avant que le Corps de Notre Seigneur fût ressuscité ?

De plus, l'Evangile révèle que Jésus ne meurt pas à cause ses terribles blessures mais parce qu'il a repris sa vie

(Jn 10,17 je donne ma vie pour la reprendre; Jn 19,33 quand ils vinrent à Jésus, le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes.). Quant aux deux larrons, ils sont morts le même jour que Jésus

(Jn 19,31-32 les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés et qu'on les détachât. Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui.).

Les deux larrons ne sont pas exempts de péchés d'où il suit que le bon larron, reconnaissant son état de pécheur, reconnaissant Jésus comme le Fils unique du Très-Haut et demandant à Jésus le pardon de ses fautes, a dû obligatoirement passer par le Purgatoire et que le mauvais larron a soit confirmé son rejet de Jésus comme Fils de Dieu et a alors mérité l'éternité de l'enfer, soit fini par reconnaître Jésus comme le véritable Rédempteur et a pu bénéficier de la miséricorde divine pour être sauvé.

Puisque Jésus est ressuscité d'entre les morts le troisième jour et que le salut des âmes est étroitement attaché à la résurrection du Rédempteur, il suit que le bon larron n'a pu être sanctifié sur sa croix mais durant son passage dans le Purgatoire. En effet, supposer qu'il fut sanctifié sur la croix et affirmer qu'il a ensuite connu la mort, c'est signifier que son âme a dû reposer dans un lieu qui n'était . ni le Purgatoire puisque totalement purifiée . ni l'enfer, lieu des damnés éternels, . ni les limbes, lieu des patriarches et des prophètes, et des enfants n'ayant pas connu la vie hors de leur mère ou morts très tôt, mais ayant tous hérité du péché originel et tous péché. Et comme le dernier lieu qui existe est le Ciel formé des choeurs angéliques et la demeure la plus élevée où vit seulement la Très Adorable Trinité Sainte, il faudrait supposer qu'il existât un lieu temporaire spécialement conçu pour recevoir l'âme du bon larron.

Or cela n'est acceptable, ni à la compréhension de la sainte Bible, ni selon la doctrine de l'Eglise, ni d'après les visions les plus fiables des mystiques. Il faut donc conclure que le bon larron, après avoir donné son dernier souffle, a vu son âme descendre dans le Purgatoire, attendant avec bien d'autres âmes que le Seigneur, dont le corps devait reposer quarante heures dans le sépulcre, vienne le délivrer et l'élever auprès de lui dans sa gloire, conformément à la promesse formulée au bon larron par Jésus encore sur sa sainte croix.

Comment alors comprendre le terme aujourd'huiprononcé par Notre Seigneur ?

Serait-ce une erreur de copie ou de traduction du disciple Saint Luc ? Ni l'un ni l'autre et il suffira de rappeler deux vérités :

1. un seul jour devant le Seigneur est comme mille ans, et mille ans comme un seul jour. (II P 3,8) ce qui permet de supposer que les quarantes heures durant lesquelles le corps de Jésus reposa dans la mort n'ont duré qu'un seul instant ou une heure, non plus selon l'échelle temporelle humaine mais selon l'éternité divine.

2. tout est connu de Dieu et rien n'est inconnu à Dieu. Or l'homme connaît seulement ce qui lui est présent et passé et sa connaissance est d'autant plus parfaite que l'objet de sa connaissance vit dans un moment proche du présent. De plus, puisque Dieu connaît tous nos actes et les conséquences de tous nos actes, rien ne peut le surprendre : il sait ce que nous allons faire ou choisir ou décider, même au dernier moment; et il connaît toutes les conséquences de ces changements et de ces modifications. Aussi puisque tout est connu de Dieu et qu'en Dieu tout est perfection, Jésus ne pouvait pas dire autre chose que aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis.
 

Enfin, nous pouvons dire, sans erreur que le bon larron est le premier homme qui entend de la bouche de Notre Seigneur : tu es sauvé et tu seras avec moi au Paradis !

 

Augustinius

Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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