La Foi I

 

 

 

La Foi I

 
 
Qu'est-ce que la foi ?
Pourquoi la considère-t-on comme une vertu théologale ?
Comment la foi devient-elle active ?
Qu'est-ce qui différencie une foi active d'une foi passive ?
 
 
La foi est en effet appelée vertu théologale parce qu'elle a pour objet Dieu. Elle est aussi appelée vertu divine parce que : 1. elle est infusée par Dieu, moyennant sa grâce, et indépendamment de nos bonnes oeuvres. 2. elle ne peut s'acquérir par l'intelligence. Sinon, il faut parler de foi non issue de la grâce du Christ Jésus.
La foi en Jésus-Christ consiste à croire que Jésus est Fils de Dieu et Dieu, qu'il est le Verbe incarné, qu'il a été envoyé par son Père sur terre afin de nous révéler l'Amour du Père pous nous tous. Le Fils de Dieu nous a prouvé son infini Amour en mourrant sur la croix pour le pardon de nos péchés et pour ouvrir de nouveau la voie du salut aux hommes de bonne volonté.
La foi révèle ensuite que Dieu nous parle par les auteurs sacrés de la sainte Bible usant ainsi de notre intelligence, celle qu'il donne à chacun et qui varie selon l'individu et sa prédestination, afin de connaître la volonté de Dieu, d'apprendre à mesurer la puissance, la justice et la miséricorde de Dieu, de connaître ses commandements et de les vivre.
La foi est active lorsque le chrétien met son intelligence, ses talents à parfaire ses connaissances de Dieu. Mais la perfection de la foi active ne consiste pas à connaître davantage que la plus grande bibliothèque du monde ! La foi reste passive lorsque le chrétien se contente de ce qu'il croit et ne cherche pas à la parfaire. Elle n'est pas une fin en soi contrairement à ce que croient nombre de "chrétiens". La foi existe en elle-même sans la charité mais c'est par la charité qu'elle trouve sa perfection.
Puisque l'espérance et la charité ont été citées, pourquoi dit-on que la foi vient en premier dans l'ordre de génération dans l'homme ? Tout comme la connaissance de la beauté de l'objet fait mouvoir l'homme pour le rapprocher de l'objet, la foi fait connaître Dieu, l'espérance meut l'homme vers Dieu et la charité unit l'homme à Dieu.
 
Comme ces paroles sont vraies, belles, simples, fortes et riches !
 
La foi procède de la grâce. La grâce nous est donnée gratuitement, indépendamment de nos oeuvres et parce que Dieu nous a aimés le premier.
Mais puisque l'homme a été créé libre dans ses choix et ses actes, il lui est demandé d'oeuvrer, humblement, charitablement afin que sa foi en l'Adorable Trinité porte des fruits.
Et parce que Dieu connaît nos faiblesses et nos besoins, il nous a légué sa Très Sacrée Mère, la toute pure et vierge Marie, afin de recevoir en abondance, par elle, les grâces de Notre Seigneur, afin de nous rappeler que quoi que nous fassions de bon et de mal, Marie ne cessera jamais d'être proche de nous, par amour de nous, par désir immense de nous voir un jour pleinement unis à Dieu, à son image.
 
Si la foi est un des plus grands dons surnaturels de Dieu pour l'homme, Marie est le plus grand don humain de Dieu incarné pour ses frères.
Aimons Marie et nous aimerons mieux Dieu.
Suivons Marie et nous suivrons mieux Dieu.
Vénérons justement Marie et nous adorerons justement Dieu.
Donnons notre vie à Marie et Marie intercèdera pour nous auprès de Dieu pour que Dieu nous donne la vie éternelle.
 
 
 
La sensation de bien-être n'est pas véritablement vertu de la foi. Ou alors il faut entendre que cette sensation est vantée par des textes sacrés qui ne sont pas la sainte Bible.
De plus, mettre toutes les religions sur un même plan afin de vanter certains effets, c'est commettre une double erreur. La vraie religion chrétienne surpasse toute religion et philosophie religieuse et n'a pas pour but de procurer une vie terrestre zen ou un bien-être total. Les saints se sont évertués à vivre à l'image de Notre Seigneur et non pas à rechercher les moyens d'une vie tranquille, paisible, où le coeur battrait à soixante-dix pulsations par minute, où aucun problème de la vie ne viendrait ternir la paix intérieure, où la maladie ne pourrait plus abîmer le corps. La foi véritable consiste plutôt à chercher les moyens pour monter au Ciel et à ne pas s'en détourner. Or l'Ecriture sainte révèle que ce chemin est parsemé d'épines et que le salut s'obtient par l'acceptation des souffrances, non pas par masochisme, mais par amour du Christ.
 
Cela ne s'oppose pas au fait que celui qui a rencontré le Seigneur soit plus heureux dans sa vie, ait une espérance plus vive dans le salut de son âme et dans la conversion des pécheurs, amis ou ennemis.
 
Bien fraternellement dans le Christ,
votre dévoué saint Augustin
 

Augustinius

Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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