La Charité II

 

 

La Charité

 

 

"Ceux que le mot chrétien charité irrite comme étant trop chrétien, appellent ce nouvel idéal du nom de solidarité. Mais il en est qui voudraient encore, à son sujet, parler de charité. Et ceux-là s'en iraient répétant volontiers qu'il n'y a plus qu'à s'occuper de charité, au sens que nous venons de dire ou même en y comprenant un vague sentiment de religiosité à l'égard de Dieu, et qu'il importe assez peu que l'on ait telle ou telle croyance, telle ou telle foi religieuse.

Ce sentiment, pour autant qu'il suppose encore une certaine vie d'intimité avec Dieu possible en dehors de la vraie foi et de l'espérance chrétienne, est une erreur contre laquelle nous ne saurions trop lutter. Qu'un certain amour de Dieu plus ou moins conscient et d'ordre purement humain soit possible en dehors de la vraie foi surnaturelle, Saint Thomas d'Aquin ne le niait point. Mais que cet amour, quel qu'il puisse être d'ailleurs, soit un véritable amour de charité, voilà ce que le saint Docteur rejette de la façon la plus absolue. Et la raison qu'il nous en a donnée est manifeste. L'amour de charité porte sur Dieu tel qu'il doit être possédé par nous dans le Ciel. Si donc l'on ne croit pas à ce Dieu tel qu'il doit être possédé un jour dans le ciel, et si l'on n'espère pas le posséder en effet un jour, comment pourrait-on parler d'amour de charité envers lui ?

Ajoutons à cela que l'amour de charité commence déjà sur la terre, d'une certaine manière, ces rapports d'intimité avec Dieu qui doivent s'épanouir en perfection plus tard dans le ciel. Nous pouvons et devons avoir, dès ici-bas, quelque chose de cette société intime et de cette conversation familière avec Dieu que Saint Thomas nous a marqué devoir être notre béatitude plus tard. Mais comment converser familièrement avec Dieu en dehors de la vraie foi ? Le simple théiste, qui rejette le mystère de la Trinité et le mystère de l'Incarnation, louera-t-il Dieu de n'être ni Père, ni Fils, ni Saint-Esprit, ou de ne s'être point incarné pour le salut des hommes ? Mais qui ne voit qu'une telle attitude ne serait à l'endroit de Dieu qu'une ironie blasphématoire. Et Dieu pourrait l'avoir pour agréable ! Et une société intime serait possible entre cet homme et Dieu, quelle folie ! Voilà pourtant bien où l'on est obligé d'en venir quand on prétend pouvoir vivre de charité avec Dieu, quelle que soit la croyance que l'on professe. La vérité est tout autre; Saint Thomas vient de nous le démontrer ici : toute vie de charité avec Dieu est absolument impossible en dehors de la vraie foi et de la véritable espérance."

(Dictionnaire de la Somme Théologique par R.P. Pègues, t. 3, ch. Vertu, p. 1347)

joutons enfin que le mot solidarité est d'origine communiste, sachant que le communisme est une erreur condamnée par le Syllabus du saint père Pie IX.
Chrétiens, soyons de vrais hommes de charité dans tous nos actes et prions pour que les non chrétiens et les pseudo-chrétiens abandonnent un jour leur solidarité pour embrasser la foi, prémice de la charité.

 

Bonjour mes amis en Jésus-Christ !

Oui ce texte à l'apparence instructive pèche sur deux points :

1/ comme dans toute interprétation protestante de l'Ecriture Sainte, l'auteur s'arrête à une compréhension littérale et se contente de citer des versets pour appuyer sa vision personnelle du salut.

2/ le second point est plus important encore que le premier : la charité. Où est la charité ici ? Pourtant, il est impossible de parler de la foi en Dieu sans mentionner la charité. (Ga 5,6; Col 3,14...)

Que l'auteur relise le chapitre 13 de la première épître aux Corinthiens sur la charité !

Dans ce texte, il y a beaucoup de choses à compléter et à rectifier mais je me contenterai de commenter sa dernière phrase :
"UNE FOIS SAUVE, VOUS POUVEZ FAIRE TROIS CHOSES IMPORTANTES, ET CELA CHAQUE JOUR, AFIN DE GRANDIR SPIRITUELLEMENT: Lire la bible, prier et fréquenter une église qui enseigne selon la parole de Dieu."

Tout d'abord, contrairement à ce que l'auteur affirme, il ne suffit pas de croire pour être sauvé (Mt 7,21). Une preuve parmi d'autres est que les démons croient aussi en la Sainte Trinité (Jc 2,19) mais ils sont déjà éternellement condamnés !

D'autre part, ce n'est pas parce qu'un homme lit la sainte Bible, qu'il prie et qu'il fréquente une église qu'il grandira obligatoirement spirituellement.
Combien d'hommes lisent l'Ecriture sainte sans la comprendre (par manque de connaissances, par manque d'abandon en l'Esprit-Saint, etc.) ?

Combien prient mécaniquement au point de ne pas peser chaque mot que leurs coeurs font naître sur leurs lèvres, au point de ne pas se laisser modeler dans l'amour parfait du Père ?
Combien ne participent pas en esprit et en vérité à la sainte messe et se contentent d'être spectateurs voire de ne plus croire en la transsubstantiation ?
Combien encore étudient la sainte Bible sans mettre ensuite en application ce que la Parole de Dieu vient à leur enseigner ? (Jn 5,39-40)

Est-ce cela que le Seigneur nous a enseigné, prescrit, commandé ? Que cet auteur chrétien relise la première épître de saint Jean sur la charité. Elle complète l'épître paulienne citée plus haut et permet de mieux comprendre des saints comme sainte Thérèse de Lisieux, un exemple à suivre dans l'humilité, la foi et la charité alors qu'elle n'avait pas la science infuse de l'Ecriture Sainte.

Ô Dieu si bon et si miséricordieux, daignez envoyer votre Esprit afin de guider vos brebis et en particulier celles qui se sont égarées dans leurs jugements personnels !
Dieu infiniment grand, manifestez vos saints dons en nos âmes afin d'être esclaves de votre justice et soumis à votre dilection parfaite !

Ô Vierge Marie, douce Mère de Dieu et de l'Eglise de votre fils unique, Jésus-Christ, Notre Seigneur et Notre Sauveur, adoucissez les coeurs de pierre et accroissez la charité en nos âmes à votre image si humble et si aimante !

Cette belle histoire se rapproche d'une autre qui eut lieu au XVIIIè siècle lors du plus grand raz-de-marée en Chine. Le prêtre se dirigea aussi dans la mer, les mains levées au ciel, tendant la sainte hostie vers Dieu. Les habitants, apeurés, restèrent derrière le prêtre. La vague passa par-dessus le prêtre qui intercédait pour son village et sa population. Toute la région fut anéantie... sauf ce village et sa population.

La puissance de Dieu s'est manifestée chez les Juifs; elle se confirme dans son Eglise.

Gloire à Dieu et louange à jamais pour Notre Sauveur Yehoshoua !

Augustinius

Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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