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La Bible IV

 

 

 

La Bible IV

 

 

Ceux qui sont intéressés par l'Ecriture Sainte, par son histoire, par une compréhension plus fine, plus exacte, plus profonde et plus spirituelle encore, trouveront probablement des choses intéressantes et passionnantes en étudiant comment la sainte Bible a traversé le temps.

La LXX(ou Septante) est effectivement le premier ouvrage connu regroupant les livres de l'Ancien Testament.

Saint Jérôme, saint patron des traducteurs, usera de cet ouvrage et d'autres (les manuscrits grecs et juifs, les Hexaples d'Origène) pour traduire correctement (mais encore imparfaitement) les deux Testaments, mettant fin à des copies erronées, modifiées, tronquées qui circulaient déjà à cette époque dans l'Empire Romain. 

C'est parce que cette fameuse et grande Vulgate corrigera de nombreuses erreurs enseignées ou lues un peu partout, qu'elle mettra du temps avant d'être reconnue puis utilisée durant le Moyen-Âge (ce fut le premier livre imprimé par Gutenberg) avant d'être déclarée entièrement canonique au saint Concile de Trente (pour contrer les erreurs de la réforme protestante).

Aujourd'hui encore, l'Eglise lui reconnaît la primauté, c'est-à-dire que parce qu'elle est la dernière sainte Bible réalisée à partir des textes originaux (toutes les autres bibles actuelles utilisent la version massorétique de l'Ancien Testament et une copie grecque du Nouveau Testament datant du milieu du IIè siècle), elle est la plus fidèle des traductions.

La plupart des saints pères, depuis ce saint Concile de Trente, l'ont rappelée dans différents écrits. Cela ne signifie pas que les autres bibles sont à ignorer voire à jeter !

L'Eglise déclare simplement qu'en dernier recours, il faut toujours revenir à la Vulgate latine.

Puissiez-vous vous enrichir de Dieu et approfondir votre foi chrétienne en lisant quelques minutes par jour un peu de la sainte Bible !

Que l'Esprit-Saint guide vos coeurs, vos yeux et vos coeurs sur ces lignes de charité parfaite où l'on voit Dieu se manifester auprès de ses enfants et des différentes créatures qu'il aime infiniment !

 

La sainte Bible est un ouvrage qui ne se lit pas comme un roman.

Si vous aviez un seul livre de l'Ancien Testament à recommander, lequel serait-ce ?

Si vous aviez un seul livre du Nouveau Testament à recommander, lequel serait-ce ?

Pour quel(s) motif(s) ?

Il est dommage que seule "renaître" a osé donner une explication, avoir pris le temps d'y réfléchir, car ce thème est des plus importants, davantage encore aujourd'hui.

Les trois versets que j'ai cités sont extraits de la Bible de Jérusalem et ils contiennent une grave erreur. Voyons-la ensemble.

Mensonge :

D'après la Bible de Jérusalem (la Bible de la liturgie fait aussi l'erreur pour 8,1 et 8,9), et à trois reprises, nous voyons que le salut de l'homme est sans condition.

Vérité :

D'après la Vulgate, le salut dépend

1. du fait de vouloir vivre selon l'Esprit et non pas se contenter de vivre comme bon nous semble.

2. de posséder l'Esprit-Saint afin de marquer ainsi notre appartenance au Christ.

3. de l'acceptation de souffrir à l'image du Christ.

Ecoutons maintenant Saint-Augustin : "Il ne suffit donc pas de souffrir ces épreuves pour en recueillir le fruit, il faut les supporter pour le nom de Jésus-Christ, non seulement avec patience, mais avec joie.

Combien d'hérétiques, en effet, que nous voyons séduire les âmes au noms de Jésus-Christ, ont à supporter de semblables épreuves, et cependant ils n'auront aucune part à cette récompense, parce que Notre Seigneur n'a pas seulement dit : Bienheureux ceux qui souffrent persécution, mais qu'il ajoute : pour la justice.

Or, en dehors de la vraie foi, il n'y a point, il ne peut y avoir de justice, parce que le juste vit de la foi(Ha 2,4; Rm 1,17)

Que les schismatiques ne se flattent point d'avoir plus de droits à cette récompense, car, sans la charité encore, il ne peut y avoir de justice, et l'amour du prochain n'opère point le mal (Rm 13,10).

Or, s'ils avaient la charité, déchireraient-ils, comme ils le font, le corps de Jésus-Christ, qui est l'Eglise (Col 1,24) ?"

(S. Aug., Commentaire du Sermon sur la montagne, Livre I, chap. 5)

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Pour confirmer ce qui a été dit, rappelons les bons versets (et leur mauvaise traduction actuelle...). Nous mettrons en gras les points de différence.

(Rm 8,1;17;29) 

VULGATE

8,1 Il n'y a donc pas maintenant de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui ne marchent pas selon la chair. 8,9 Pour vous, vous n'êtes point dans la chair, mais dans l'esprit, si toutefois l'esprit de Dieu habite en vous. Or si quelqu'un n'a point l'esprit du Christ, celui-là n'est point à lui. 8,17 Mais si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers; héritiers de Dieu et cohéritiers de Jésus-Christ, pourvu cependant que nous souffrions avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.

JERUSALEM

8,1 Il n'y a donc plus maintenant de condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus. 8,9 Vous, vous n'êtes pas dans la chair mais dans l'esprit, puisque l'Esprit de Dieu habite en vous. Qui n'a pas l'Esprit du Christ ne lui appartient pas, 8,17 Enfants, et donc héritiers; héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui.

 

 

Augustinius

Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius

 

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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