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Jeudi Saint

 

 

Jeudi Saint

 

 

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La première messe

A quand remonte la sainte messe ?

Qui l'a instituée ?

Quelles sont les traces les plus anciennes que nous avons encore aujourd'hui nous permettant d'affirmer qu'elle est aussi ancienne que l'Eglise, qu'elle remonte aux Apôtres ?

La première description de la messe conservée en dehors de la Bible est celle de saint Justin, vers l’an 150 :

«Le jour dit du soleil, tous, dans les villes ou à la campagne, se réunissent en un même lieu. On lit les mémoires des Apôtres ou les écrits des Prophètes autant que le temps le permet.

Quand le lec-teur a fini, le président prend la parole pour morigéner (l’assistance) et exhorter à l’imitation de ces belles choses.
Ensuite nous nous levons tous ensemble et nous prions.

La prière terminée, comme nous l’avons déjà dit, on apporte du pain et du vin avec de l’eau.

Celui qui préside adresse pareille-ment à Dieu des prières et des actions de grâces autant qu’il peut, et le peuple répond par l’acclamation : «Amen.»

Alors a lieu la distribution et le partage des aliments consacrés à chacun et on envoie par les diacres leur part à chacun.»

Saint Justin précise ailleurs : «Nous appelons cet aliment Eucharistie ».

Personne n’a le droit d’y par-ticiper s’il ne croit à la vérité de notre doctrine, s’il n’a reçu le baptême de rémission des péchés et de régénération et s’il ne vit suivant les précepts du Christ.

Car nous ne prenons pas cet aliment comme du pain ou un breuvage ordinaires.

Mais de même que par la parole de Dieu, Jésus-Christ notre Sauveur a pris chair et sang pour notre salut, de même l’aliment, consacré par la formule de prière qui vient de lui et qui nourrit pour les transformer notre sang et notre chair, est la chair et le sang de Jésus incarné.

Voilà ce qui nous a été enseigné.

Les Apôtres, en effet, dans leurs mémoires, que nous appelons Evangiles, rapportent que Jésus leur a ordonné de faire ainsi : Il prit du pain, rendit grâces et dit :

«Faites ceci en mémoire de moi; ceci est mon corps.» Prenant de même la coupe, Il rendit grâces et dit : «Ceci est mon sang.»

Et Il leur donna à eux seuls.»

Le plan général de notre messe est donc déjà fixé :
• lectures,
• sermon par l’évêque,
• louange divine,
• offertoire (on apporte du pain et du vin avec de l’eau),
• prière eucharistique, récitée par le prêtre, et au milieu de laquelle se trouve la formule de consécration,
Amen du peuple à la fin du Canon,
• communion des fidèes en état de grâce (baptisés et «vivant selon les préceptes du Christ»)

Saint Justin parle ailleurs du baiser de paix et laisse supposer le renvoi des catéchumènes. On sait que la «fraction du pain» est déjà réalisée à cette époque, puisque, dès les Actes des Apôtres, cette expression sert à désigner l’Eucharistie.

On remarque enfin la discrétion avec laquelle saint-Justin passe sur les prières eucharistiques : elle est conforme à la règle du secret qui prévaudra jusqu’à la fin des persécutions. Saint Cyprien, au IIIè siècle, se contente d’indiquer :

«Nous faisons mémoire de la passion du Sauveur dans tous les sacrifices.»

La récitation du Pater pendant la messe, ainsi que le Sanctus (mentionné par saint Jean dans l’Apocalypse) datent aussi certainement des Apôtres.
La tradition est orale au commencement de l’Eglise.

Un témoignage de saint Basile, datant du IVè siècle, confirme : «Parmi les dogmes et les définitions (doctrinales et liturgiques) conservées dans l’Eglise, nous tenons les unes de l’enseignement écrit (c’est-à-dire des Ecritures) et nous avons recueilli les autres, transmises secrètement, de la Tradition apostolique.

Toutes ont la même force au regard de la piété, nul n’en disconviendra, s’il a tant soit peu l’expérience des institutions ecclé-siastiques; car, si nous essayions d’écarter les coutumes non écrites comme n’ayant pas grande force, nous porterions atteinte, à notre insu, à l’Evangile, sur les points essentiels eux-mêmes.»
(S. Bas., Traité du Saint-Esprit, XXVII, 188 a.)

 

Rendons grâce à Dieu de nous avoir livré son Fils unique, Notre Seigneur Jésus-Christ, pour être livré à la mort, par amour de nous et pour être de nouveau glorifié par Notre Père. 

Dans sa nouvelle glorification, le Christ nous a envoyé le Paraclet, l'Esprit-Saint, son Esprit qui console et qui guide chacun d'entre nous dès lors que nous renouvelons sans cesse notre "oui !" franc, profond, doux et humble. 

La plus douce, la plus humble et la plus aimable manière que Dieu nous montre pour nous guider à Lui est de susciter en nous le désir de nous unir à Lui.

Quel enfant n'aspire pas à être toujours uni à ses parents lorsqu'il ressent leur amour sincère, grand, profond, lorsque la première pensée qui lui vient à l'esprit quand ses parents sont absents ou lorsque la lumière s'éteint, ce sont des mots doux, tendres et réconfortants, ce sont leurs sourires, leurs yeux brillants, leurs bras enlaçant.

Combien cela est encore plus précieux, plus divin, plus nourrissant, plus vrai encore quand Notre Père se donne à nous à travers son Fils.

Nous qui ne sommes que de pauvres créatures qui avons besoin de nos sens pour vivre, pour survivre dans ce monde où "tu ne vois pas, alors ce n'est pas réel !" est une devise reine, pourquoi alors le Christ nous a dit que son Corps et son Sang se retrouvent dans le pain et le vin consacrés entre les mains saintes du prêtre ?

Pour que nous le voyons de nos yeux, pour que nous l'entendions par le prêtre, pour que nous le sentions par l'odeur du vin, pour que nous le touchions par notre palais, pour que nous le goûtions par notre bouche.

Ô mes enfants, si vous saviez combien vous plongez en moi lorsque vous me recevez en vous, vous désireriez renouveler cette union si réelle et si vraie chaque jour je fais, non pour voir le monde souffrir et se déchirer mais bien pour parfaire votre union avec moi.

La charité que j'ai pour vous est si grande que je désire que chacun y goûte selon la grâce que je lui ai donnée, selon le plan que chacun est appelé à réaliser dans ce monde.

Par mon amour cristallisé par ce petit morceau de pain qui devient vraiment mon Corps, non seulement vous vous approchez de moi pour être davantage rempli de ma lumière, de ma sagesse, de ma charité, mais vous me laissez m'approcher de vous pour que je vous donne ma force d'avancer, l'espoir de lutter dans l'adversité, ma sagesse pour discerner le bien du mal, ma charité pour apprendre à aimer vos ennemis et mon Père Tout-Puissant.

Je suis le dispensateur de toute grâce puisque le Père m'a tout remis.

Ainsi, je répands ma grâce dans le monde, à tout coeur désireux de me connaître ou de s'oublier pour que la charité l'emporte sur le vice, la méchanceté, l'orgueil, l'hypocrisie, et tout autre fruit de la chair.

En communiant à mon Corps, non seulement votre union avec le Fils de l'Homme se perfectionne, mais vous recevez un supplément de grâce afin de couvrir une partie de vos fautes qui me blessent tant.

En recevant mon Corps, non seulement vous entrez en moi mais vous participez à la louange et à la gloire de Dieu par l'intermédiaire de ma Mère bienheureuse, dispensatrice de toute grâce. 

Oui, mon Esprit, en s'unissant à cette perpétuelle vierge, humble et si aimante de Dieu, m'a donné ce corps d'homme que j'ai élevé au rang de ma divinité. 

Recevant mon Corps saint en vous, vous laissez également votre maman vous aimer plus, intercéder davantage pour vous, auprès de moi. 

Par mon Corps et par mon Sang, vous me laissez agir en vous, pour votre sanctification, selon la volonté de Dieu, Père, Fils et Esprit, par l'amour maternel si grâcieux de notre Mère, Marie.

Aussi, mes bien-aimés, lorsque vous communierez à l'avenir, priez non seulement en union avec  la Très Sainte Trinité, mais également avec cette humble femme qui, un jour, par amour de Dieu, lui a dit oui, devenant ainsi co-rédemptrice et participante de mon oeuvre universelle.

Dieu vous bénisse "M..." pour ce riche message ! 

Aucun chrétien ne peut affirmer que Jésus est le Père Tout-Puissant... sauf en affirmant une erreur (ou un mensonge). 

Par contre, rien n'empêche d'affirmer que Jésus est Tout-Puissant, à l'image du Père et de l'Esprit-Saint, ce qui ne s'oppose pas au fait que la nature divine est unique et indivisible et qu'en cette nature, il y a trois personnes distinctes mais étroitement liées entre elles.

Comment peut-on dire que Jésus est Tout-Puissant ? 

Expliquons d'abord pourquoi nous pouvons dire que le Père est Tout-Puissant. 

Certes, Jésus le dit lui-même et la théologie explique que le Père est Tout-Puissant parce qu'il est Créateur et qu'il peut créer toutes choses (correspondant au bien divin) hormis le péché qui ne peut être création de Dieu.

Ainsi, le Père est Tout-Puissant parce qu'il est capable de faire tout ce qu'il veut.

Mais que nous dit l'Apôtre saint Jean en

 Jn 5,19 ? En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, si ce n'est qu'il voit ce que le Père fait; car tout ce que le Père fait, le Fils fait pareillement.

Puisque le Fils fait comme le Père et que le Père est Tout-Puissant parce qu'il fait tout ce qu'il veut, alors il est juste d'affirmer que Jésus est Tout-Puissant. 

Cela ne s'oppose pas au début du verset où Jésus dit qu'il ne peut rien faire de lui-même. Jésus ne fait rien de lui-même 

1. parce que partageant la même nature divine que le Père, la volonté a la même origine et la même fin : le Père et le Fils veulent les mêmes biens pour eux-mêmes et pour la création

2. parce que Jésus en tant qu'Homme aime parfaitement le Père et qu'il a toujours soumis sa volonté humaine à la volonté du Père; et parce que sa volonté humaine est en permanence et totalement soumise à la volonté du Père, Jésus-Homme ne peut vouloir faire autre chose que la volonté du Père : Jésus ne fait rien de lui-même. Ces deux points se retrouvent dans une autre parole de Jésus :

Jn 10,30 Mon Père et moi sommes un. Il y a unité des "Personnes" divines dans la nature et accord parfait des deux volontés distinctes.

Lors du baptême de Notre Seigneur, c'est le Père qui parla non pour confirmer à Jésus lui-même qu'il se complaît en Celui qu'il engendre de toute éternité - Jésus le sait depuis toujours puisqu'étant le Verbe incarné - , mais pour confirmer aux nouveaux baptisés qui étaient présents auprès du Christ, que Jésus est le Messie attendu, qu'il est plus qu'un simple roi, puisqu'il est le Fils de Dieu.

Dans votre explication sur les mots souffle, esprit, psychê, ruah... il faut aussi ajouter que certaines traductions bibliques remplacent le mot Esprit par Souffle.

Si le mot souffle permet de mieux appréhender le sens profond, mais encore mystérieux, de l'esprit, il ne peut être considéré totalement comme synonyme.

Cette remarque est valable pour les mots âme et vie.

Quant à dire que l'Esprit n'est rien d'autre que la force active de Jehovah - les Témoins de Jehovah reconnaissent enfin depuis plusieurs années que le mot Jehovah ne peut correspondre à YHWH - c'est faire erreur sur la définition même de la Trinité Sainte

Si la théologie montre en vérité que les trois "Personnes" divines sont trois Esprit-Saints, la première est appelée Père parce qu'elle a engendrée la deuxième "Personne" qui est le Verbe, et que l'Esprit-Saint procède et du Père et du Fils - et pas seulement du Père -.

Nous n'entrerons pas ici dans les détails des noms donnés aux différentes "Personnes" divines, car ce serait sortir du débat, sachant que nous avons largement dévié du sujet initial (clin d'oeil).

Au sujet de Jn 14,28, lorsque Jésus dit que le Père est plus grand que lui, certains, faisant abstraction des autres paroles de Jésus, en concluent que Jésus n'est pas Dieu puisque lui-même "semble" affirmer que le Père est plus grand que lui. 

Dans un autre message, nous avons montré que Jésus, le Verbe incarné, a toujours gardé sa nature divine - ce que différents saints Conciles oecuméniques comme en Chalcédoine et à Constantinople ont confirmé - ce qui se voit dans les évangiles, où Jésus parle tantôt en tant que Dieu, tantôt en tant que Homme, ce qui est le cas ici.

Aussi, il ne faut pas s'étonner que Jésus affirme en toute vérité, et sans renier sa nature divine, que sa nature humaine, bien que parfaite et pure, est inférieure à la nature divine du Père.

Là où les Témoins de Jéhovah font erreur, c'est lorsqu'ils affirment que Jésus fut seulement un prophète, seulement un homme, même empli de la sagesse du Père. 

L'étude sérieuse de la sainte Bible prouve sans aucun doute possible, que Jésus est à la fois Dieu et Homme, ce qu'affirmera tout chrétien (catholique, orthodoxe, anglican et protestant). 

Et comme un Témoin de Jehovah ne croit pas en cela - à tort -, il est faut de dire qu'un Témoin de Jehovah est un chrétien.

Puisse la grâce et la sagesse du Christ nous élever personnellement dans l'amour du Père, avec l'aide des dons et des vertus de l'Esprit-Saint !

 

Bonjour "S..."

Je crois que vous n'êtes pas la seule personne à vous poser la question.

Aujourd'hui, la réponse généralement donnée est :

"pour éviter que des microbes passent d'une bouche à une autre".

C'est une question de santé mais elle ne remet pas en question la valeur immense de la sainte communion.

Peut-on dire pour autant que communier uniquement au Corps a autant de valeur que communier au Corps et au Sang (cela s'appelle la communion par intinction) ?

De même, nous pourrions nous demander si communier uniquement au Sang a autant de valeur que communier par intinction.

Ou encore, entre communier uniquement au Corps et communier uniquement au Sang, lequel des deux a le plus de valeur.

Le saint Concile de Trente a répondu en rappelant ceci :

Le Sang est intimement lié au Corps sans être le Corps et le Corps est intimiment lié au Sang sans être le Sang.

Puisque tous deux appartiennent à Notre Seigneur qui est Dieu, ils ont tous deux la même valeur qui est sans limite. Aussi, communier par intinction ne donne pas davantage de valeur à la sainte communion que communier seulement au Corps ou au Sang.

Communier par intinction, comme le font les prêtres, à l'image des Apôtres, ne donne pas davantage de grâce mais peut contribuer à nous rapprocher personnellement de la Cène, dans l'unité de la communauté chrétienne.

Maintenant, qu'en est-il de la sainte messe ?

Ce passionnant sujet est impossible à résumer en quelques mots. Disons que la sainte messe est uniquement un mémorial de la Cène pour les protestants tandis que, pour les catholiques et les orthodoxes, elle est aussi un sacrifice sacramentel.

Non pas que le Christ est de nouveau crucifié sur l'autel par le prêtre car Il n'est mort qu'une seule fois mais c'est une participation de l'Eglise à ce sacrifice du Christ, par l'intercession du prêtre.

Que se passe-t-il lorsque le communiant reçoit dans sa bouche la sainte hostie ? Nous sommes tentés de répondre : l'homme mange puis digère ce morceau de pain qui devient partie intégrante de son corps.

Cela est vrai n'est pas tout.
Elevons notre compréhension de ce moment unique de notre participation dans l'Eglise.

La sainte hostie est devenue le Corps réel du Christ (Jn 6,55 Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage) :

c'est le dogme de la transsubstantiation.

Lorsque le communiant reçoit ce divin corps dans sa bouche, ce n'est pas pour que ce corps soit partie de notre corps mais pour que chacun de nous devienne partie de ce divin corps

(Jn 6,56 Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui.).

Comment cela ?

Dès lors que nous acceptons le Christ en nous afin qu'il demeure en nous, c'est pour que nous demeurions en Dieu.

Il en va de même de la sainte hostie. Enlevons notre corps et le Corps du Christ continue d'être mais retirons le Corps du Christ et notre corps n'est plus.

Le Christ est la Vie (Jn 14,6) et sans cette vie, l'homme ne peut vivre. Par la sainte hostie, nous participons à la nature divine en tant que membre vivant de l'Eglise.

Par la sainte hostie, et avec une attitude profondément humble et pieuse, nous acceptons la grâce de Jésus, nous la quémandons car nous savons que sans elle, nous ne sommes plus rien (Ga 6,3), nous devenons tels des animaux.

En communiant, nous demandons implicitement à la Tête du Christ total de nous faire vivre encore dans son Corps, par sa grâce communiquée dans ce Corps réel et le souffle divin qui est son Esprit.

Celui qui vit en esprit et en vérité la sainte communion se sent renouvelé, renouvelé dans sa foi, dans la réception de la grâce. Celui qui communie est renforcé dans sa foi et accepte de laisser le Christ agir en lui pour augmenter la pratique de sa foi dans la charité.

L'eucharistie est un moment privilégié généralement vécu en communauté, dans l'église, mais c'est pour chaque fidèle, un tête-à-tête avec le Christ.

Ce moment est le plus sacré, le plus élevé spirituellement et corporellement pour l'homme durant la sainte messe.

En allant communier, l'homme s'approche non plus d'un simple morceau de pain mais du Corps vivant de Notre Seigneur.

Ce n'est point comme dans un supermarché où vous suivez la file d'attente à la caisse afin de soulager votre porte-feuille pour repartir avec de quoi manger. Ici, vous vous devez d'attendre patiemment, humblement, respectueusement, amoureusement, les uns après les autres afin d'être face au Christ qui, encore par amour de nous, accepte de s'unir à nous Corps et Esprit.

Le communiant reçoit ce qu'il y a de plus saint, de plus sacré, de plus grand dans son corps misérable.

Voyez-vous où je désire en venir ? Si Dieu vous a permis d'avoir des enfants, avant de passer à table, ne leur dites-vous pas : "va d'abord te laver les mains. Ensuite, viens partager le repas avec nous." ?

Que nous dit le Christ ?

Si donc tu viens présenter ton offrande à l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère; et alors viens présenter ton offrande. (Mt 5,23-24)

Et que nous dit saint Paul ?

Car toutes les fois que vous mangerez ce pain et boirez ce calice, vous annoncerez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne. C'est pourquoi quiconque mangera ce pain ou boira le calice du Seigneur indignement sera coupable du corps et du sang du Seigneur. (I Co 11,23-27)

Ainsi, mes bien chers frères, avant de recevoir le Christ, tachez de vous rendre le plus dignes possible pour recevoir son Corps. Puisque vous êtes le Temple de Dieu, soyez sacrés et irréprochables ! Si votre conscience n'est pas en paix, apaisez-la dignement soit par le saint sacrement de réconciliation, soit par la prière personnelle, soit en acceptant de vous réconcilier avec vos ennemis du moment. Pourriez-vous imaginer un seul instant le prêtre déposer le Corps et verser le Sang de Notre Seigneur dans des objets couverts de poussière et tachés de boue ?

Qu'il en soit alors ainsi de vous-mêmes !

L'homme est certes faible et péchera jusqu'à la fin de sa vie terrestre, mais cela ne justifie en rien qu'il refuse de demander pardon pour se purifier afin de recevoir dignement le divin Corps de Jésus dans l'hostie.

Bien fraternellement dans le Christ,

votre dévoué saint Augustin

Augustinius

Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius

 

Jeudi Saint, fête des Prêtres !

Le saviez-vous ?

Le Jeudi Saint est la Fête des Prêtres.

Ce jour-là, en effet, on fait mémoire du Jour où instituant l’Eucharistie, célébrant la première Messe de l’histoire de l’humanité, Jésus institue aussi le Sacerdoce.

Il fait de ses Apôtres les premiers Prêtres.

Le Jeudi Saint les Prêtres se souviennent qu’ils sont nés au Sacerdoce au cours de la Cène du Seigneur.

Pensons à fêter vos Prêtres ce Jeudi Saint !

Un petit mot, une petite attention à tous les Prêtres que vous connaissez … pour les remercier de donner leur vie pour vous et pour le Salut du monde

Jeudi Saint, fête des Prêtres !

titetoile

 

 

Date de dernière mise à jour : 01/04/2021

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