Jésus et la Papauté III

 

 

 

Jésus et la Papauté II

 

 

(DEUXIEME SUITE...)

- Pierre a-t-il dirigé les premières églises ?
--> Non, il était apôtre c'est-à-dire un fondateur d'églises itinérant comme l'apôtre Paul.

Oui car il devait montrer l'exemple au futur successeur. Oui car il devait asseoir son autorité reçue des mains du Christ. Oui car il avait beaucoup de monde à enseigner et à convertir. Oui car il devait s'assurer que son successeur, évêque, serait à la hauteur de sa mission, avant de continuer son long et divin pèlerinage.

- Pierre était-il célibataire ?
--> Non, puisque suivant Matthieu 8/14 il avait une belle-mère : "Étant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec la fièvre." (BJ); et que suivant 1Corinthiens 9/5 il avait une épouse qui voyageait avec lui : "N’avons-nous pas le droit d’emmener avec nous une femme chrétienne, comme les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas?" (BJ) [Céphas est l'autre nom de Pierre - Jean 1/42].

A cela il faut préciser qu'il était courant que des rabbins itinérants soient suivis de femmes. De plus, durant les premiers siècles, d'autres évêques seront mariés mais saint Paul aura déjà rappelé que pour être véritablement au service du Seigneur, il ne faut pas être partagé en Dieu et plaire à sa femme. (Ce constat est malheureusement visible chez les prêtres orthodoxes mariés) Saint Jean, durant sa vie, eut le désir de se marier, mais Notre Seigneur l'en dissuada parce qu'il était appelé à une mission plus élevée, comme nous le lisons dans ses écrits (évangile, trois épîtres, la Révélation).

En I Co 9,5, saint Paul rappelle effectivement que les Apôtres, comme les Disciples puis les évêques pouvaient être accompagnés d'une ou plusieurs femmes, non pas épouses, mais femmes pieuses qui étaient à leur service, pour leur préparer les repas, etc. Attention aux mauvaises interprétations et aux conclusions hâtives !

Un détail important : saint Paul sépare Céphas des autres Apôtres parce qu'il ne le met pas sur un pied d'égalité. Saint Paul reconnaissait l'autorité de saint Pierre comme la plus haute autorité de l'Eglise.

- Pierre a-t-il été évêque de Rome ?
--> On ne possède aucun témoignage biblique ou historique de ce fait.

Oui il l'a été comme des témoignages historiques l'ont montré.

- Pierre a-t-il nommé un successeur ?
--> Aucune preuve biblique ou historique.

Alors il faut croire que l'Eglise a eu plaisir à créer une liste de papes fantaisiste... Saint Lin lui succéda durant douze ans, puis saint Clet, durant douze ans, etc. Puisque le Christ Jésus était retourné au Père, il avait ordonné saint Pierre pour le représenter à la tête de son Eglise sur Terre. La mission du premier pape était destinée pour aller au-delà de la vie d'un homme parce que la fin de la mission de l'Eglise est son principe, l'Eternité. Aussi, pour assurer la continuité du Corps du Christ dans le temps, pour assurer l'enrichissement de la sainte doctrine, pour veiller sur le peuple de Dieu afin qu'ils progressent dans la vraie foi en évitant les hérésies, etc. il fut normal qu'un homme succédât au premier pape, et ainsi de suite. Depuis deux mille ans, la papauté a permis maints progrès économiques, sociaux, politiques, culturels et surtout religieux (doctrine, saints sacrements, dogmes, etc.) et tout cela sous la main de Dieu qui a oeuvré dans son Eglise, comme le Christ oeuvra il y a deux mille ans parmi les siens.

--> Les apôtres n'ont pas eu de successeur au sens propre : ils ont établi des pasteurs ou évêques sur les églises qu'ils fondaient. Ces pasteurs ne recevaient pas un pouvoir particulier. Les apôtres ont formé la fondation de l'Eglise (Eph 2/20) et les pasteurs en construisent les murs.

Les successeurs des Apôtres sont appelés évêques, au même titre que les évêques qui furent nommés par les Apôtres pour prendre la suite des Eglises fondées par les Apôtres qui partaient sillonner le monde pour créer d'autres Eglises.

--> Les historiens nous apprennent que jusqu'au 16e s. l'évêque de Rome était élu par la population et non par les cardinaux. C'est le premier Concile de Latran en 1059 qui décide que ce sont désormais les cardinaux qui éliront le pape !

C'est à partir du XIè siècle que seuls les cardinaux pourront élire le pape. Ces historiens sont-ils vraiment historiens ? Puisqu'on cite plus bas saint Grégoire le Grand, fut-il vraiment élu par la population ? Non. C'est même le saint père Pélage II qui fit de son mieux pour que ce préfet de Rome devînt pape, même si le peuple de Rome confirma ce choix excellent.

--> Il n'y a pas eu de pape universel pendant des siècles.

Tous les papes sont catholiques puisque siégeant à la tête de l'Eglise Catholique Romaine. Donc ils sont des papes universels, suivant l'étymologie du mot catholique.

- Grégoire 1er dit "le Grand" (540-604), bien qu'un des plus éminents évêques de Rome, reconnaissait les quatre patriarches (Constantinople, Alexandrie, Antioche et Jérusalem) comme co-leaders de l'Eglise dont Christ était la tête suprême. Une fois au VIe siècle, l'évêque Jean de Constantinople se proclama officiellement "évêque universel", et l'évêque de Rome Grégoire lui écrivit une lettre bien sentie en disant : "Par quelle audace ou par quel orgueil vous efforcez-vous de vous arroger un titre nouveau qui peut scandaliser tous les frères? S'emparer de ce titre impie, c'est imiter Satan ! Que direz-vous au terrible jour du jugement à venir, vous qui aspirez à être appelé non seulement évêque mais aussi évêque universel ?" (source History of the Christian Church, Philip Schaff, vol.4, Hendrickson Publishers). Malheureusement, les évêques de Rome qui ont suivi n'ont pas tenu compte de cet avertissement.

Aucun pape n'a jamais reconnu avoir un égal à Constantinople ou dans les autres grandes villes de la chrétienté. Ce serait faire insulte à la mémoire de ce grand pape. Etre pape universel, c'est être un pape catholique puisque la vraie foi chrétienne est la foi catholique. Puisque l'évêque de Rome était le successeur de saint Pierre, chef de l'Eglise chrétienne, saint Grégoire le Grand fut pape, c'est-à-dire chef de l'Eglise Catholique Romaine.

Les théologiens du Vatican rétorqueront que les papes servent à garder le dogme et la parole du Christ.

3) La papauté a-t-elle continué l'œuvre de Christ ?

- Nous allons voir qu'un certain nombre de faits majeurs attachés à la papauté sont en contradiction directe avec les enseignements de Jésus.

Dans ce cas il faut dire que l'Esprit-Saint a cessé de guider l'Eglise, ce qui fait mentir Notre Seigneur.

- Les papes ont très vite mélangé la religion et la politique, en contradiction avec les paroles de Jésus en Marc 12/17 "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils étaient fort surpris à son sujet." (BJ) et Jean 18/36 "Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais mon royaume n’est pas d’ici." (BJ)

Voilà un verset mal interprété ! Jésus Christ signifiait que tout croyant, étant homme d'abord, devait rendre à César, c'est-à-dire répondre à ses devoirs de citoyens. Parce que cet homme était croyant, il devait ensuite répondre à ses devoirs de croyant. D'autre part, le croyant n'avait pas à s'estimer au-dessus des lois civiles, lui donnant l'occasion de ne plus payer les impôts, de ne plus rendre compte à la justice, etc.

En lisant l'histoire passionnante de la papauté, on voit plutôt combien les papes ont contribué à faire évoluer le monde... dans le bon sens ! Les papes ont pensé que, puisque le Ciel est au-dessus de la Terre, le pouvoir religieux l'emportait sur le pouvoir mondain. Cela est vrai d'une certaine manière, comme nous le savons aujourd'hui, mais le monde d'autrefois n'était pas du tout le monde d'aujourd'hui, et pourtant cette suprématie de l'Eglise sur les monarchies contribua fortement au développement économique de l'Europe, à éviter des guerres, réconcilier des peuples, etc.

- Grégoire VII (1073-1085), par ex., se déclara "pape universel" et publia le Dictatus Papae dont voici plusieurs points :
Point 2 : Seul le Pontife romain mérite d'être appelé universel.

C'est une vérité car seule l'Eglise Romaine est véritablement Catholique, c'est-à-dire universelle.
3 : Seul il peut déposer ou absoudre les évêques.

C'est une vérité puisqu'il a autorité sur les évêques qui lui doivent soumission, comme les prêtres doivent soumission à leur évêques, etc.
12 : Il lui est permis de déposer les empereurs.

Comme cela a été dit plus haut, l'Eglise croyait que parce que le pouvoir céleste l'emporte sur tout pouvoir temporel, elle avait le droit de déposer les empereurs, droit qu'elle n'usa que très peu (l'empereur Julien l'Apostat).
20 : Personne ne peut condamner une décision du Siège apostolique.

C'est vrai sinon il faudrait dire que toute l'Eglise se trompe ce qui n'est pas.
22 : L'Église romaine n'a jamais erré, et ne pourra jamais errer.

C'est vrai parce que Jésus Christ sera avec Elle tous les jours de sa vie et qu'il a envoyé son Esprit-Saint pour la guider, la corriger, l'enseigner, la protéger.
26 : Celui qui n'est pas avec l'Église romaine n'est pas considéré comme catholique.

C'est vrai puisque tout catholique doit se soumettre au pape, adhérer à la sainte doctrine de l'Eglise Catholique.
27 : Le pape peut délier les sujets du serment de fidélité fait aux injustes.

C'est vrai tout comme l'Eglise considère comme non véridique l'union devant Dieu entre un catholique et un non catholique.

- Innocent III (1198-1216) commanda aux rois (dont Philippe Auguste de France) et utilisa les fausses décrétales pour asseoir son autorité. Il ordonna des croisades (notamment 60.000 morts à Béziers contre les Albigeois) et exigea que les juifs portent un badge.

Les croisades font partie de ces sujets que les catholiques actuels méconnaissent et pourtant jugent faussement avec une facilité surprenante. Le sac de Béziers causa la mort de deux mille personnes environ et non pas de soixante mille ! La majorité de ces morts furent retrouvés dans l'église de Béziers. Voilà une nouvelle preuve d'ignorance.
La croisade contre les Albigeois fut pleinement justifiée, non que nous approuvions la mort d'autant de personnes mais l'explication historique et théologique nous donnera raison. L'hérésie des Albigeois provient des Cathares (elle-même descendant du manichéisme) et sa théologie était l'opposé de la théologie chrétienne. Ainsi, les hommes étaient créés par un Dieu mauvais qui prenait plaisir à faire souffrir les hommes. L'âme était prisonnière du corps et ne pouvait être heureuse qu'en étant libérée du corps. Le monde était une prison et la seule solution était le suicide. Le mariage était condamné et il valait mieux être libertin, etc. Partout où les hérétiques étaient suffisamment nombreux, c'était au détriment de l'Eglise qui se voyait confisqués murs et biens. Pendant plus de cent ans les Albigeois causèrent beaucoup de dégâts dans le sud de la France.
O
n le voit bien, socialement, cette hérésie était une catastrophe. Sur le plan religieux, cela s'opposait clairement au message évangélique car nulle part on lit que Dieu a créé la vie pour que l'homme l'abrège quand il le décide. A plusieurs reprises, l'Eglise envoya des missionnaires (comme saint Bernard) mais vainement. Le pape Innocent III envoya un émissaire à Toulouse pour essayer de ramener à la raison les hérétiques qui menaçaient le peuple s'ils n'obéissaient pas à ces hérésies. Il fut massacré aussitôt. Après réflexion, le saint père pensa que le seul moyen d'empêcher cette hérésie de continuer à détruire tant de familles, à décimer tant de régions, à détourner du Ciel tant d'âmes, c'était d'envoyer l'armée.
L'armée envoyée essaya encore de convaincre les hérétiques de se rendre, de se convertir vraiment à l'Evangile mais refusèrent. Il n'y eut pas d'autre choix que ce face-à-face terrible dont la fin heureuse fut la mort de cette hérésie - parfois reprise aujourd'hui dans certaines sectes - mais qui coûta la vie à trop de soldats.

(DERNIERE SUITE...)

- La fausse donation de Constantin montre comment le pape Etienne II s'est octroyé au 8e siècle la possession de nombreux territoires, dont Latran et le Vatican, à partir d'un document forgé de toutes pièces. C'est Lorenzo Valla, en 1440 qui en a fait la démonstration imparable.

Vu les nombreuses graves erreurs dans ses ouvrages, cet homme n'est certainement pas une référence pour porter un jugement sur l'Eglise.

- Les Croisades contredisent de nombreuses paroles de Jésus, dont celle en Matthieu 26/52 "Rengaine ton glaive; car tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive." (BJ)

Comme dit justement un ancien auteur, les croisades n'avaient pas pour but de contraindre à croire mais d'empêcher de nuire. Sans les croisades, l'Europe actuelle serait totalement mahométane et vous ne seriez probablement pas chrétiens ! Cela n'est pas seulement vrai pour Charles Martel (732) mais pour les croisades suivantes puisque les Turcs et les Arabes, poussés par les Mongols, rêvaient de soumettre l'Europe, Jérusalem n'étant qu'un point de départ.
Le propos du Christ n'a pas de rapport avec les croisades. Le Christ savait qu'il devait absolument être arrêté pour pouvoir vivre pleinement sa Passion et être crucifié, afin d'ouvrir la porte du salut à l'humanité. Il était alors normal que Notre Seigneur remit ce Disciple à sa place en lui disant qu'il ne fallait pas s'opposer à ce qui avait été annoncé par les prophètes mais Keipha ne comprenait pas encore tout cela.

- L'Inquisition, établie à partir du 12e siècle jusqu'au 19e siècle, jugeait arbitrairement, condamnait et torturait ceux qui ne partageaient pas la foi catholique. Elle contredit totalement les enseignements de Jésus, notamment Marc 9/38-40 (ne les empêchez pas) et Matthieu 13/29 (laissez pousser l'ivraie et le blé).

Pour ce qui est de la sainte Inquisition, trop de mensonges ont été véhiculés depuis des siècles et continuent d'être enseignés aujourd'hui encore dans les écoles républicaines, maçonniques devrions-nous dire...
Nous dirons simplement que celui qui parle ainsi de la sainte Inquisition s'est probablement contenté d'une petite recherche sur internet ou dans deux ou trois livres. Il faut déjà mettre à part l'Inquisition espagnole qui ne provient pas de l'Eglise. Ensuite, catholiques, protestants et orthodoxes ont officiellement et mutuellement déclaré, il y a une dizaine d'années, que la sainte Inquisition avait coûté la mort de moins de soixante personnes (à cause de l'Eglise) en six siècles, ce qui est sensiblement moins que ce qui est enseigné dans les écoles et beaucoup moins que la Révolution Française que les présidents français citent en exemple alors qu'elle n'est en réalité que le point de départ aux actes sataniques des sociétés maçonniques qui continuent de vouloir contrer l'oeuvre de l'Eglise...

- Les Conquêtes sud américaines, au nom du Christ, ont été l'occasion de massacres et de conversions forcées indignes du Christ.

Là encore, l'auteur s'est mal renseigné...

- A travers le dogme des Indulgences, les papes ont souvent recherché l'enrichissement personnel et de l'église à tout prix. Pensons que la Basilique Saint-Pierre de Rome a été bâtie avec les millions récoltés par la vente des indulgences (d'où la colère du moine Luther, devenu le grand réformateur). Cela contredit Matthieu 10/8 "Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement." (BJ);

Les indulgences est un thème souvent repris par les protestants, les anticléricaux ou les catholiques modernistes. Nous rappellerons dans un prochain article l'utilité justifiée des indulgences. (Quant à Luther, cessons de dire qu'il est le grand réformateur, lui qui a avoué avoir été inspiré par Satan en personne pour détruire l'Eglise Catholique, document qui dérange les protestants, préférant alors dire que c'est un apocryphe...)

1Pierre 5/2 "Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec l’élan du cœur" (BJ) et Actes 8/20 "Mais Pierre lui répliqua: Périsse ton argent, et toi avec lui, puisque tu as cru acheter le don de Dieu à prix d’argent!" (BJ).

-Les luttes de pouvoir et les divisions n'ont pas été évitées par la présence d'un pape. D'ailleurs, il y a eu jusqu'à trois hommes se déclarant pape au même moment au 14e siècle. 

 Il est vrai qu'il y a eu un temps où trois papes, des anti-papes, ont régné simultanément. Depuis saint Pierre, plus de deux cent soixante papes se sont succédé et si le critiqueur prenait le temps d'étudier tout ce que l'Eglise a permis comme avancées, comme inventions, comme évolutions, il modèrerait certainement ses critiques à l'égard de l'Eglise. D'autre part, il faut séparer les oeuvres intérieures, ce qui touche à la foi, et les oeuvres extérieures, ce qui touche au monde. Ce qui touche au monde n'est pas parfait, il faut humblement le reconnaître, mais pour ce qui touche la foi, il n'est pas permis d'affirmer sans la moindre preuve que l'Eglise s'est trompée.

- Surtout, les papes ont très longtemps interdit la lecture et la traduction de la Bible en langue vernaculaire (autre que le latin, réservé aux érudits). Plusieurs décrets papaux en témoignent :
1229 Concile de Toulouse interdit aux laïcs de posséder la Bible en langue vulgaire. Les colporteurs risquent leur vie pour apporter la Bible en langue vulgaire.

1546 Le Concile de Trente interdit de posséder une Bible sans l’autorisation du clergé.
1816 Le pape Pie VII condamne la distribution des Ecritures au peuple.
1825 Le pape Léon XII exige que l’interdiction du Concile de Trente concernant la distribution des Ecritures soit réinstallée.
1829 Le pape Pie VIII condamne les Sociétés Bibliques et la distribution des Ecritures.
1845 Le pape Grégoire XVI idem.
1864 Le pape Pie IX idem.
1897 Le pape Léon XIII idem.

Cette interdiction fut pleinement justifiée non parce que l'Eglise considérait le peuple comme ignorant et incapable de comprendre, ni même pour garder à soi ce bien si sacré, mais pour éviter les erreurs d'interprétation qui ont donné naissance à tant d"Eglises chrétiennes" toutes hérétiques, la plupart se contredisant entre elles...
Lorsque Luther, le "grand réformateur", retraduisit la sainte Bible, on y nota jusqu'à trois mille erreurs de traduction dont la célèbre "la foi seule sauve" ce qui n'empêcha pas de malheureux catholiques de sortir de l'Eglise en adhérant à ses idées erronées...

Conclusion –

Au regard de la Bible et de l'histoire, on peut conclure que :
--> La papauté n'a pas été instituée par Christ.

Saint Pierre fut le premier vicaire du Christ nommé par le Christ.
--> La papauté a usurpé le rôle de Christ.
La papauté a toujours ramené au Christ, pour sa plus grande gloire.
--> La papauté a déshonoré le nom de Jésus-Christ.
La papauté ne cesse d'honorer le très saint nom de Jésus Christ.
--> La papauté s'est mise en travers des croyants fidèles aux Saintes Ecritures.
 La papauté a permis à l'Eglise de s'enrichir d'une compréhension plus grande, plus profonde, plus complète et toujours vraie des saintes Ecritures.

- Le pécheur n'a pas besoin du pape pour trouver le salut. Il doit se tourner directement vers Jésus-Christ, qui est toujours vivant pour le pardonner et le sauver du jugement éternel. La foi en Christ se nourrit des paroles de Dieu consignées et préservées dans la Sainte Bible.

La foi catholique enseigne que le salut du fidèle est aussi tributaire du saint père non pas qu'un pape puisse par lui-même sauver mais à cause de la mission spéciale et unique du pape, chef visible de l'Eglise du Christ.

- Le chrétien n'a pas plus besoin du pape que le non-croyant, puisque Christ en partant nous a laissés un autre Consolateur, le Saint-Esprit qui nous conduit dans toute la vérité.

Le chrétien a besoin du pape car il est le garant de la doctrine et de la foi. Sans chef, même si le chrétien croit être "inspiré" de l'Esprit-Saint, il ne peut savoir de lui-même si ce qu'il dit, ce qu'il pense, ce qu'il croit, ce qu'il fait, ou ce qu'il refuse de, est en conformité ou non avec l'Evangile. C'est la papauté,
garante de toute ce que l'Eglise a enseigné depuis deux mille ans qui permet à tout chrétien d'avoir des repères fiables, vrais et durables tout au long de
son pèlerinage, afin d'éviter de se perdre.

Nous avons apporté quelques éléments de réponse. Etant donné le nombre de questions importantes, il n'est pas possible ici de répondre de manière exhaustive. Si vous avez des questions, nous sommes à votre écoute et essaierons de vous apporter les réponses les plus honnêtes, les plus objectives (et historiques !)

Bien fraternellement dans le Christ,
saint Augustin (ou SanAug ou Augustinius)


Augustinius

Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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