Être Serviteur

 

 

 

Être Serviteur

 

Par contre, j'ai réalisé que mieux je me porterai physiquement, MEILLEUR SERVITEUR DE DIEU je serai.

Devenir un meilleur serviteur de Dieu, voilà tout un programme des plus beaux, des plus enrichissants mais des plus exigeants aussi. C'est pourquoi je ne vois pas la corrélation entre avoir une meilleure forme physique et devenir un meilleur serviteur de Dieu.
 

Donc, je conclurai en disant que je prends soin de mon corps comme un outil précieux, indispensable à mon âme pour servir Dieu."

En quoi avoir un corps en meilleure santé contribue-t-il à avoir une âme plus sainte ?

Un meilleur outil ne contribue pas à rendre meilleur l'ouvrier tout comme de beaux crayons ne contribuent pas l'élève à devenir meilleur, ni un marteau meilleur à rendre le forgeron meilleur.

On pourra toujours prétexter que c'est comme l'argent : s'il ne fait pas le bonheur, il y contribue. Là encore, c'est s'opposer à l'Evangile et à la doctrine de l'Eglise.

D'une manière générale, ce ne sont pas les actes extérieurs qui perfectionnent les actes intérieurs mais la beauté des actes intérieurs qui se révèlent dans les actes extérieurs.

Voilà pourquoi Jésus condamnait les Pharisiens qui se montraient en public pour donner l'illusion d'être de bons craignant-Dieu tandis qu'il enseignait au peuple que la lampe du craignant-Dieu ne doit pas être cachée dans la forêt mais être au sommet de la montagne, montrant ainsi non la grandeur de l'homme mais invitant le peuple à imiter la grande vertu vivant brillamment dans le vrai craignant-Dieu, vertu trouvant sa source et sa fin dans la grâce de Dieu.

D'autre part, considérer le corps comme un outil précieux voire indispensable à l'âme du chrétien, c'est oublier ou ignorer la marque des saints qui se sont évertués toute leur vie ou, du moins, à partir de leur conversion et jusqu'à leur mort, à s'attacher à écarter toute impureté de l'âme et non pas du corps.

Cela ne signifie pas qu'il faille négliger le corps puisque nous savons que certains actes extérieurs sont la preuve d'actes intérieurs sincères, comme le vassal s'inclinant devant son roi, comme le vrai chrétien s'agenouillant devant le Roi des rois, comme le vrai chrétien coupant court à ses sens pour ne s'occuper que du sens de la prière, du jeûne et de l'aumône.

Tant de saints célèbres se sont ainsi privés de nourriture, offrant cette abnégation à Dieu, offrant leur nourriture aux pauvres, alors que leurs frères les invitaient à se nourrir comme tout homme du monde.

Dans cette souffrance, dans cette privation, Dieu les a récompensés en leur offrant une couronne de gloire plus élevée, méritée, quoique incomprise de la majorité des hommes et des chrétiens.

Si le chrétien ne peut aller jusque-là, sachant qu'il y a des circonstances où il ne devra pas aller jusqu'à ce point, qu'il apprenne non à se suffire au regard des hommes quant à sa santé, mais à se réjouir du strict nécessaire quant au regard de Dieu afin de consacrer plus de temps et d'énergie à la santé de son âme.
 

PORTEZ-VOUS BIEN !!!

Avec le Christ Jésus, nous disons plutôt :

"Que le Père veuille que nous voulions seulement ce qu'Il veut pour nous. Ainsi soit-il !"

Une Parabole

Demandez et vous obtiendrez, dit le Seigneur.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 21,33-43.45-46.

« Écoutez une autre parabole :

Un homme était propriétaire d'un domaine ; il planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde.

Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage.

Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne.

Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l'un, tuèrent l'autre, lapidèrent le troisième.

De nouveau, le propriétaire envoya d'autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent traités de la même façon.

Finalement, il leur envoya son fils, en se disant :

'Ils respecteront mon fils.'

Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux :

 'Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l'héritage !'

Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.

Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »

On lui répond :

« Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d'autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. »

Jésus leur dit :

« N'avez-vous jamais lu dans les Écritures :La pierre qu'ont rejetée les bâtisseursest devenue la pierre angulaire.

C'est là l'oeuvre du Seigneur,une merveille sous nos yeux !

Aussi, je vous le dis :

Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit.

Les chefs des prêtres et les pharisiens, en entendant ces paraboles, avaient bien compris que Jésus parlait d'eux.

Tout en cherchant à l'arrêter, ils eurent peur de la foule, parce qu'elle le tenait pour un prophète.
 

Bien fraternellement dans le Christ, votre dévoué saint Augustin

 

Augustinius

Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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