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Être Heureux

 

 

Être Heureux

 
 
Il y a 2500 ans, EPICURE, un philosophe grec proposait un bonheur fait de plaisirs simples : habiter pleinement un corps sans douleurs, manger parce qu'on a faim, entretenir l'amitié, exercer son corps et son esprit, ne pas craindre Dieu, vivre en harmonie avec la nature.
 
L'épicurisme s'oppose à la foi chrétienne.
La foi chrétienne ne consiste pas à fuir la douleur, à rechercher le plaisir mais à la vivre avec patience, résignation, humilité, amour.
La foi chrétienne ne consiste pas à manger pour satisfaire sa faim mais pour conserver son corps afin de vivre encore les devoirs de la foi.
La foi chrétienne ne consiste pas à entretenir toute amitié car toutes les amitiés ne sont pas saines.
La foi chrétienne ne consiste pas en des exercices physiques ou l'application de méthodes "psychiques" pour se sentir "bien" mais à perfectionner notre être intérieur pour le rendre conforme à la volonté de Dieu.
La foi chrétienne ne consiste pas à ne pas craindre Dieu, bien au contraire puisque le don de crainte est le commencement de la sagesse.
La foi chrétienne ne consiste pas à vivre en harmonie avec la nature en tant qu'élément de la nature mais sommet de la création de la nature.
 
Paix à vous dans le Christ !
 
Une discipline de vie, sans être des plus rigoureuses, comme celle que vous avez choisie est un signe évident de votre amour pour Dieu puisque vous faites des efforts quotidiens pour votre corps ET pour votre âme.
 
La nourriture est responsable de nombreux de cancers et y veiller, ce n'est pas un caprice, mais prendre soin du corps que Jésus nous a donné pour la vie.
 
Le chapelet est une des plus belles prières qui existent. Vous dites qu'il vous apporte la sagesse et vous aide à bien discerner l'essentiel. C'est aussi une manière de se plonger dans le Coeur du Christ, de s'écarter du monde bruyant, de se rapprocher simplement de l'essentiel. Cette nourriture spirituelle est aussi une nourriture du corps et un complément certain à votre alimentation.
 
Enfin, si lire le Sermon sur la montagne plusieurs fois est une saine chose, nous vous recommandons d'en lire un passage par jour et de le ruminer comme on dit, de le penser encore et encore afin que votre esprit s'en imprègne.
 
Vous donnerez ainsi du temps à l'Esprit-Saint de vous mieux le faire comprendre, de mieux l'assimiler. Et si vous voulez aller plus loin pour comprendre l'importance vitale de ce passage de l'Evangile, n'hésitez pas à rechercher les commentaires qui ont été faits sur ce Sermon par des saints aussi renommés que Saint Jean Chrysostome et Saint Augustin.
 
N'ayez crainte ! J'ai beau creuser ma mémoire, je n'ai pas souvenir que Jésus nous ait dit :
 
"Je sauverai celui qui connaîtra tout de moi, qui connaîtra toute la doctrine de l'Eglise, et qui adhèrera à tout ce que l'Eglise enseigne depuis si longtemps."
Sinon, je crains que le nombre des élus se réduise comme une peau de chagrin.
 
Il ne s'agit pas, sur ce beau site en particulier, de dire qu'il faut être absolument certain que ce qui est écrit est en parfaite conformité avec la doctrine de l'Eglise mais simplement de partager simplement sa foi, ses doutes, ses incompréhensions, ses croyances, etc.
 
Nous formons une communauté et nous nous soutenons mutuellement sans désigner un tel comme ignorant ou tel autre comme savant. C'est la charité fraternelle qui doit nous unir, autour du Christ et avec la Bienheureuse Mère de Dieu, et non des encyclopédies universelles.
 
Voyez, dans votre message, vous n'avez pas parlé de doctrine de l'Eglise mais vous avez parlé de votre foi oeuvrant par la charité (Ga 5,6).
Votre témoignage porte du fruit meilleur que certains longs discours théologiques qui n'ont qu'un fruit... somnifère. (clin d'oeil)
 
Que Dieu vous soutienne toujours, vous et votre famille, dans la grâce sanctifiante !
 

Je pense que pour être heureux, il faut se satisfaire de ce que l'on a dans le moment présent.

Le but de la vie est-il d'être heureux ici-bas ?

Est-il légitime de rechercher le bonheur ?

Qu'est-ce que le bonheur véritable ?

Comment l'atteindre ?

Je vous assure que ce comportement intérieur change le regard que je porte sur les choses et mon esprit est alors en paix d'autant plus que le Seigneur me procure en général, une fort belle JOIE.

Se satisfaire de peu, de ce qu'on possède rend l'esprit paisible et joyeux, comment considérer cette paix et cette joie ?

Sont-elles à rechercher, une fin en soi ?

Par contre, j'essaie d'améliorer du mieux que je peux la personne que je suis. Cela tombe bien, car en début d'année, je prends toujours de grandes résolutions (qui ne sont tenues au mieux que durant trois mois lol).

Le succès de la prise de résolutions n'est pas la grandeur d'une résolution mais la persévérance dans la résolution.

Cette fois-ci, je vais tenter d'être plus persévérante dans mes efforts. Efforts de toutes sortes : moins de gourmandise, plus de serviabilité, d'écoute, de charité, de partage, envers mon entourage et les personnes que je côtoie. 

Au lieu d'aller tenter, comme vous dites, n'est-ce pas encore mieux que vouloir dès maintenant et persévérer dans l'effort ?

Une chose est de tenter d'essayer éventuellement si les conditions sont propices - je déforme volontairement votre propos - et une autre chose est de commencer maintenant et de ne pas lâcher.

 

Pour plagier Saint Paul et Saint Thomas d'Aquin, le but de la vie n'est pas la conservation de la vie, mais la perfection de la vie qui n'existe que dans la recherche constante de la charité qui est la perfection même de la foi.

Par contre, je peux être heureux parce que je vois mon prochain heureux, tout comme je peux être malheureux quand je vois mon prochain malheureux. Mais cette double affirmation va néanmoins à l'encontre de saint(e)s et de mystiques qui ont trouvé leur bonheur non dans la jouissance des plaisirs du monde, mais dans la mortification, le renoncement d'eux-mêmes, afin de marcher le plus parfaitement possible sur les pas de Notre Seigneur. Les Apôtres sont les premiers témoins du Christ à montrer que la véritable joie provient de la mortification, ce qui fera bondir le rationnaliste moderne qui se plaît tant dans son confort égoïste.

Si l'homme peut effectivement trouver son bonheur et son épanouissement dans le monde, le chrétien est appelé à donner une nette préférence à la mortification parce que la finalité de la vie présente n'est pas la jouissance des biens que nous pouvons acquérir, mais la préparation la plus sainte possible en vue de la vraie vie auprès de Notre Seigneur Jésus-Christ, dans son Royaume.

Certains diront que le non chrétien et le chrétien normal vivent dans le monde tandis que certains chrétiens illuminés vivent hors du monde. Comment peut-on vivre dans le monde tout en étant hors du monde ? Le chrétien qui doit normalement aspirer à la sainteté - certains, trop peu, aspirent à la perfection - ne cherche pas à vivre hors du monde : il vit dans le monde en combattant pour s'attacher de moins en moins aux biens de la créature, afin d'aimer et de désirer de plus en plus, de mieux en mieux, Dieu et les biens célestes promis à tout homme qui accepte de suivre amoureusement et humblement Notre Seigneur.

C'est pourquoi, le sens de la création ne peut être que l'amour réponde à l'amour parce que l'amour n'est pas toujours méritoire quant au salut de l'âme. Le sens de la création pourrait plutôt être que l'homme réponde à l'appel de Dieu comme l'enfant répond au sein maternel en ouvrant en toute confiance et avec amour sa bouche afin de recevoir le lait qui transformera son corps selon la mesure de sa prédestination.

 

Bien fraternellement dans le Christ,
votre dévoué saint Augustin
 

Augustinius

Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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