Créer un site internet

Dernière Cène

 

 

 

 
 
Dernière Cène
 
 
A la dernière Cène
 
Tout d'abord, oui le Christ continue de souffrir de voir combien de frères et soeurs refusent de s'approcher de Notre Père, à son image, de voir combien d'entre nous continuent de choisir librement d'être esclaves de la chair au lui de Lui être soumis.
Concernant le sacrifice sacramentel, je pourrais vous renvoyer vers le Catéchisme. Néanmoins, voici quelques mots brefs, espérant qu'ils contribueront, humblement, à vous faire aimer toujours davantage la sainte messe.
A la dernière Cène, nous contemplons Jésus juste avant qu’Il ne soit livré. Il institue un rite. Il prend du pain et du vin dans ses mains saintes. Il rend grâce à Dieu Notre Père, Le bénit pour l'immensité de ses dons et pour le mystère de la Rédemption qui va bientôt s'accomplir.
 
Simultanément, ce sacrifice de louange proféré sur le pain et le vin reçoit son plein achève-ment et débouche sur le suprême bienfait : l’offrande de l’Homme-Dieu Lui-même en sacrifice de propitiation, pour les péchés de tous les hommes (I Jn 2,2).

 

Ainsi, à la Cène, Jésus fait l’offrande qu’Il allait accomplir peu après sur la croix : "Prenez et mangez, ceci est mon corps. Prenez et buvez, ceci est mon sang, versé pour vous et pour une multitude en rémission des péchés." (Mt 26,26-28) La Cène est ainsi liée au calvaire.

Dans le rite qu’Il institue, Il offre déjà au Père, sous les signes visibles du pain et du vin, son Corps et son Sang, et Il le fait précisément en vue du renouvellement de ce geste sacré par l’Eglise : "Chaque fois que vous accomplirez cela, vous le ferez en mémoire de moi." (Lc 19,22) Le rite sacrificiel de la messe reproduit donc celui de la Cène.

Tout comme celui de la Cène, le rite de la messe est le signe sacramentel de l’unique sacrifice du calvaire, mais avec cette différence que ce qui à la Cène était offert par préfiguration est désormais accompli "en mémoire", par commémoration.

Cependant, le sacrifice sacramentel n’est pas un nouveau sacrifice du Calvaire, mais il ne fait qu’un avec l’unique sacrifice de la croix qu’il représente et commémore.

A l’autel, selon les mots de saint Augustin "le Christ qui s’est immolé Lui-même une fois pour toutes sur le calvaire, s’immole chaque jour dans le sacrement" (S. Aug., Epist. 98 ad Bonifacium), tandis qu’ "élevé au-dessus des cieux" (He 7, 26), notre grand Prêtre "est toujours vivant pour intercéder en notre faveur " (He 7, 25), consommant en Son humanité glorifiée sa médiation sacerdotale.

Vrai et authentique sacrifice, "célébration de la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’Il vienne" (I Co 11, 26), le sacrifice de la Messe, est, comme l’a formulé Bossuet, "une application perpétuelle du sacrifice de la Croix, semblable à celle que Jésus-Christ en fait tous les jours au ciel aux yeux de son Père, ou plutôt c’en est une célébration continuée".

(Bossuet, Explication de quelques difficultés sur les prières de la Messe à un nouveau catholique, XIII)

 

Augustinius

Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius

 

 

Date de dernière mise à jour : 26/03/2016

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site

×