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Communion VI

 

 

Paix à vous dans le Christ Notre Seigneur !

Le sujet "communier à la bouche ou à la main" est un sujet délicat. Il peut être abordé d'un point de vue historique mais ici n'est pas le bon endroit pour cela.

Effectivement, pendant des siècles, et jusque vers 1969, la sainte hostie se prenait sur le bout de la langue (et à genoux) et il était hors de question d'avancer les mains pour recevoir le Corps (réel) de Notre Seigneur.

Avec la "nouvelle messe", la réception à la bouche n'a pas été supprimée (contrairement à ce qu'en pensent certains prêtres) mais peut être remplacée par les mains qui forment alors comme un trône, un beau réceptable.

Effectivement, s'il faut être le plus digne possible pour communier, c'est-à-dire le plus pur, et là, je m'adresse à ceux qui condamnent la communion à la main, il faut que le fidèle se confesse juste avant de participer à la sainte messe (ce qui n'est pas toujours possible); il lui faut aussi s'agenouiller devant le prêtre, en signe d'humilité devant le Corps du Christ (et non devant le prêtre même si le communiant doit respect au prêtre).

Avec un clergé progressiste, la plupart des fidèles communient aujourd'hui à la main.

Les traditionnels (je ne parle pas des traditionnalistes) communient à la bouche.

Qui a tort ? qui a raison ?

Si communier à la bouche est un acte d'humilité plus élevé que communier à la main, comment considérer celui qui vient de se confesser, qui communie à la main et celui qui ne s'est pas confessé et qui communie à la bouche ?

Si communier à la main est un acte prouvant autant d'humilité que la communion à la bouche vécue avec la genuflexion, comment considérer un homme qui s'agenouille devant le Christ qu'il voit s'approcher de lui et un autre homme qui reste debout face à lui comme dans une sorte d'égal-à-égal ?

Ce débat peut tourner en rond et il est davantage vrai, pour paraphraser le bienheureux saint père Jean-Paul II, car la meilleure des attitudes consiste à être le plus pur dans l'âme, le plus pur dans l'intention, le plus humble dans l'union physique entre son propre être et le Corps réel de Jésus.

Dieu ne juge pas l'homme selon les actes extérieurs mais d'abord selon les oeuvres du coeur.

Si l'un communie à la bouche, un autre à la main, et que tous deux sont purs de coeur et d'âme, tous deux reçoivent la grâce de Notre Seigneur.

Dieu sonde tout coeur, rien ne lui est secret et il voit absolument ce qui est vrai de ce qui ne l'est pas, même lorsque le catholique communie.

 

Augustinius

Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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