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Comment Prier III

 

 

 

 

 

Comment prier ?

Partie III

 

Selon d'autres saints, des bienheureux et des mystiques :

"Comment pouvez-vous exiger que Dieu fasse attention à vos prières si vous-mêmes n'y faites pas attention ?" (Saint Cyprien)

"Si déjà Jésus-Christ a prié des nuits entières, que devons-nous faire nous-mêmes pour nous sauver ?" (Saint Ambroise)

"Dieu veut que nous le priions avec instance, il veut non seulement que nous le priions, mais que nous lui fassions violence." (Saint Grégoire le Grand)

"Seigneur, vous différez vos bienfaits, afin de nous apprendre à prier." (Saint Anselme)

"Par la prière, nous attirons sur nous l'Esprit-Saint." (Saint Bernard)

"Selon le dessein providentiel de Dieu, il est donné à tout ce qui existe le moyen de parvenir à sa fin comme il convient à sa nature. Les hommes aussi ont reçu, pour obtenir ce qu’ils espèrent de Dieu, un moyen adapté à la condition humaine. Cette condition veut que l’homme se serve de la prière pour obtenir d’autrui ce qu’il espère, surtout si celui à qui il s’adresse lui est supérieur. C’est pourquoi il est recommandé aux hommes de prier pour obtenir de Dieu ce qu’ils espèrent recevoir de lui. Mais la nécessité de la prière est différente selon qu’il s’agit d’obtenir quelque chose d’un homme ou de Dieu. Quand la prière s’adresse à un homme, elle doit d’abord exprimer le désir et le besoin de celui qui prie. Il faut aussi qu’elle fléchisse, jusqu’à le faire céder, le cœur de celui qu’on implore. Or ces deux éléments n’ont plus de place dans la prière faite à Dieu. En priant, nous n’avons pas à nous inquiéter de manifester nos désirs ou nos besoins à Dieu qui connaît tout. C’est ainsi que le psalmiste dit au Seigneur : Tout mon désir est devant toi (Ps 37,10). Et nous lisons dans l’Evangile : Votre Père sait que vous avez besoin de tout cela (Mt 6,8). Il ne s’agit pas non plus d’infléchir, par des paroles humaines, la volonté divine à vouloir ce que d’abord elle ne voulait pas, car il est dit au livre des Nombres : Dieu n’est pas comme un homme, pour qu’il mente, ni fils d’Adam, pour qu’il change (23,29)." Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), Compendium theologiae, II, ch. 1 (trad. Orval) => A la suite du propos de Saint-Thomas, précisons que l'inflexion de Jésus ne peut se faire non selon des paroles humaines, c'est-à-dire des menaces, du chantage, de la vengeance ou tout acte et toute pensée indigne de l'homme aimé de Dieu, mais selon la constance, la patience, la persévérance, l'humilité, l'espérance, la foi et la charité de l'homme. En effet, Dieu ignore ce qui n'est pas de lui mais s'incline en voyant l'homme user des moyens que Lui-même a déposé en lui pour s'unir parfaitement à son Créateur.
Sainte Mechtilde priant pour une personne qui se plaignait de dire souvent ses prières sans dévotion et en pensant à autre chose, reçut de Notre Seigneur cette réponse : "Qu'elle ajoute toujours à la fin de ses prières, ces paroles : "Ô Agneau plein de douceur, ayez pitié de moi !" à l'intention que cette invocation répare sa négligence... Le Publicain mérita d'être justifié de tous ses péchés, en disant : "Dieu, soyez-moi propice, à moi pécheur !" Ma Miséricorde est aussi clémente aujourd'hui qu'elle le fut en ce temps."

"Je suis un Dieu prodigue et non pas avare : J'accord avec abondance à ceux qui Me demandent; J'ouvre avec empressement à ceux qui frappent véritablement, et Je réponds à tous ceux qui M'appellent". (Notre Seigneur à Sainte Catherine de Sienne)

"La prière parfaite ne consiste pas dans la multitude des paroles, mais dans l'ardeur du désir qui élève l'âme vers moi." (Dieu le Père à Sainte Catherine de Sienne)

"Seigneur, je Vous prie pour obtenir une grâce et Vous me la refusez. - Il n'y aurait rien d'étonnant qu'un père refusât à son fils une pièce d'argent, s'il avait l'intention de lui donner cent pièces d'or. De même, ne soyez pas étonnée que Je diffère de vous exaucer, parce que chaque fois que vous M'invoquez par la moindre parole, Je mets en réserve pour vous vous des Biens qui surpassent de beaucoup cent pièces d'or." (Notre Seigneur à Sainte Gertrude)

"Quand un petit enfant revient de chez l'empereur, doté par lui de possessions magnifiques, nul ne reconnaît dans la faiblesse de cet enfant, l'effet d'une telle donation. Les témoins du fait savent seuls comment ces richesses doivent le rendre un jour puissant et considérable... Ne sois donc pas étonnée si tu ne vois pas dans tes amis les fruits immédiats de tes prières. Ma Sagesse éternelle les leur réserve pour un plan profit. Jamais, jamais une prière ne restera sans fruit, quoique ce fruit échappe aux yeux des humains." (Notre Seigneur à Sainte Gertrude)

"Je suis prêt à donner à tous ceux qui Me demandent. Je suis plus prêt à donner que quelqu'un à demander; et Je donne selon Ma Sagesse, Moi qui suis très sage et qui sais ce qui est nécessaire à chacun." (Notre Seigneur à Sainte Brigitte de Suède)

La vénérable Mère Marie-Dominique demandait la santé pour son frère prêtre. Notre Seigneur lui dit : "Tu ne sais pas ce que tu me demandes. Laisse-Moi exécuter tranquillement mes Desseins sur lui et ne mets pas d'obstacles dans le chemin." Notre Seigneur semblait en quelque sorte implorer la vénérable Mère pour qu'elle n'entravât pas son oeuvre.
Sainte Lugarde voyant une femme dans un grand dénuement, se prit à regretter d'être pauvre et de ne pouvoir soulager cette femme. Notre Seigneur lui dit : "Tu n'as ni or ni argent, mais donne ce que tu as : la prière. Ta prière lui profitera plus que l'or; Je donnerai pour toi."

"Présente-toi devant Moi comme une petite fille qui veut demander à son père ce qu'il veut d'elle. Viens comme l'enfant de la maison et demande bien simplement, parlant et conversant coeur à coeur avec Moi. Viens toujours avec joie, quand même tu ne la ressens pas, sois contente. Ne viens jamais avec cette mollesse, cette indifférence qui Me font tant de peine." (Notre Seigneur à Marie Brotel)

"Voulez-vous que Je vous livre la clef de mes Trésors ?... La voici, c'est la prière... La prière est la clef de tous les Trésors de Dieu, elle obtient tout de Lui, et tous peuvent prier... Les désirs du coeur sont une prière continuelle; votre coeur peut toujours désirer aimer Dieu, accomplir sa Volonté. Or, désirer ces choses, c'est constamment demander leur accomplissement, et vous priez ainsi d'une manière très agréable à Dieu." (Notre Seigneur à Marie Lataste)

"Prions, demandons des prières, supplions Dieu de nous convertir, les saints, les anges, les hommes d’obtenir notre conversion du Cœur de Jésus, et travaillons de toutes nos forces à nous corriger, nous qui sommes dans un si profond abîme." Charles de Foucauld, Œuvres spirituelles (S.E.E., 177°), Paris, Le Seuil, 1958. => Le bienheureux de Foucauld nous invite à la persévérance, à la patience, en toute confiance, puisque Dieu peut tout selon sa volonté.

"L'amour vrai est l'amour qui blesse et fait souffrir avant d'apporter la joie. Voilà bien pourquoi il nous faut prier, prier encore et demander d'avoir le courage d'aimer." Bienheureuse Mère Teresa (1910-1997), Au cœur du monde, Paris, La Table Ronde, 1998. => La bienheureuse Thérèsa fut bien placée pour comprendre la souffrance et qu'elle peut élever si elle est subordonnée à Dieu. Et puisque tout homme aspire à la joie, à une joie durable, complète et que cette joie n'existe qu'en Dieu, qu'il prie le plus souvent possible, selon ses disponibilités. La prière perfectionne l'union de l'homme avec Jésus et puisque Jésus est amour et qu'il permet que nous souffrions en vue de notre vie future, acceptons que la prière conduit aussi à supporter les épreuves actuelles et futures dont la récompense sera des biens sans aucune mesure.

 

Augustinius

Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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