Chères Brebis

 

 

 

 

Chères Brebis

 

A vous mes chères brebis que j'aime, qui recherchez la vérité sans la trouver, qui recherchez la voie du salut sans la trouver, qui recherchez l'amour véritable sans jamais l'atteindre, je vous demande de lire, d'étudier, de méditer, d'assimiler ce texte du plus grand chrétien depuis le Christ lui-même, saint François d'Assise.

Puissiez-vous demander au Père, au nom de son Fils unique, Jésus-Christ, Notre Sauveur et Notre Frère aîné, de vous remplir de l'Esprit-Saint afin que votre âme goûte à la suavité de la Parole de Dieu reçue dans celui qui se considèrait comme le plus grand des pécheurs, le plus petit des hommes, le plus indigne des fils de Dieu !

Goûtez et voyez combien le Seigneur est doux ! (Ps 33,9)

Lettre à tous les fidèles

...C'est pour notre salut à tous que le Verbe de Dieu s'est incarné dans le sein de la Vierge Marie, et qu'après avoir vécu pauvre avec sa mère, il s'est offert en victime sur la croix. Malheureusement, peu consentent à goûter combien le Seigneur est suave et son fardeau léger, et beaucoup préfèrent les ténèbres à la lumière.

Mais ceux-là méritent d'être appelés bienheureux qui pratiquent ce qu'enseigne l'Evangile.

Or, que prescrit l'Evangile ? Il nous enjoint d'aimer Dieu d'un coeur pur, de l'adorer en esprit et en vérité, de le prier sans cesse en récitant de préférence l'oraison dominicale, et de communier au corps et au sang du Sauveur. Nous devons en outre être bons catholiques, visiter les églises,

confesser nos péchés aux prêtres qui, pour être pécheurs, n'en sont pas moins mandataires officiels de Dieu et méritent notre respect. L'Evangile nous ordonne aussi d'aimer notre prochain comme nous-mêmes.

Faisons donc du bien à nos frères au lieu de leur faire du mal; si notre fonction est de juger, jugeons avec miséricorde; si c'est de commander, exerçons le pouvoir avec indulgence, nous considérant comme les serviteurs des autres; si notre rôle est d'obéir, faisons-le avec humilité, à moins toutefois que ce qu'on commande ne soit un péché; fuyons les excès de table; pratiquons la pénitence; donnons largement aux pauvres; enfin, soyons simples, modestes et purs, plutôt que prudents et habiles selon la chair.

Et tous ceux qui auront agi de la sorte, que l'Esprit du Seigneur repose sur eux, qu'il fasse en eux sa demeure, car ils sont les fils du Père céleste dont ils accomplissent les oeuvres, et aussi les époux, les frères et les mères de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Nous sommes ses époux, quand, par l'Esprit-Saint, notre âme sanctifiée est unie à Jésus-Christ.

Nous sommes ses frères, quand nous faisons la volonté de son Père qui est aux cieux.

Nous sommes ses mères, quand nous le portons en notre coeur par notre charité et la sincérité de notre conscience, et quand nous l'enfantons par des actions saintes, propres à éclairer le prochain.

Ô quelle gloire, quelle dignité, quelle grandeur d'avoir un Père au ciel !

Quelle dignité, quelle beauté, quelle douceur d'avoir un époux au ciel !

Quelle dignité, quel charme, quel bonheur, quelle paix, quelle douceur, quelle joie intime, quelle fortune suprême d'avoir un frère qui a donné sa vie pour ses brebis !...

 

Augustinius

Avec l'accord précieux de son auteur notre Ami Augustinius

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site